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Tim se scindera en deux et pour Generali la totalité des rendez-vous aura lieu

Le directeur général de Tim, Labriola, présentera mardi 18 au conseil d'administration les orientations du nouveau plan stratégique qui prévoit la division en deux du groupe entre Service et Réseau, mais que va faire KKR ? – Chez Generali les équipes des deux consortiums alternatifs commencent à se constituer en vue du duel du meeting d'avril : voici les premiers candidats

Tim se scindera en deux et pour Generali la totalité des rendez-vous aura lieu

Notez cette date sur votre agenda : 18 janvier 2022. Ce ne sera pas une journée anodine pour les deux grands défis, celui de Tim et celui de Général, qui promettent d'enflammer la finance italienne cette année.

La planche de Tim écoutera l'illustration des lignes directrices de la nouveau plan d'affaires qui traite le directeur général et l'annonce in pectore, Pierre Labriola, et que, sauf rebondissements, il devrait prédire Tim se sépare en deux parties: l'activité de Service e le réseau, avec l'idée de joindre ce dernier à l'infrastructure Fibre Ouverte et ainsi donner vie à réseau de télécommunication unique. Les deux sociétés se partageront actifs, salariés et dettes et resteront toutes deux cotées en bourse, répondant ainsi aux conclusions de la Commission européenne, qui n'est pas du tout contre le réseau unique, pourvu qu'il ne passe pas entre les mains de un groupe intégré verticalement comme Tim l'est toujours. Le modèle de séparation est similaire à celui suivi il y a des années par Eni et Snam pour le réseau de gaz.

Le projet de Tim aime Cassa Depositi e Prestiti, qui est le deuxième actionnaire de la compagnie de téléphone et le premier d'Open Fiber et qui deviendrait ainsi l'actionnaire de contrôle du futur réseau unique. E Vivendi aime aussi, principal actionnaire de Tim, qui pourrait se concentrer sur la société de services.

Au-delà de la complexité de l'opération, il reste à comprendre cependant comment se classerait le fonds américain KKR, qui a annoncé à la fin de l'année dernière son intention de lancer une offre publique d'achat amicale sur toutes les actions de Tim, mais qui, en substance, a toujours pensé à une division de Tim elle-même similaire à celle que Labriola développe, afin de satisfaire aux conditions fixées par le Gouvernement (réseau, technologies et emploi) sans encourir les veto du Golden Power.

Dans la même journée de mardi, des nouvelles sont également attendues sur l'autre front brûlant : celui de Généralsecoué par la polémique démission de la vice-présidence et du conseil d'administration de Francesco Gaetano Caltagirone, qui, avec Leonardo Del Vecchio au Crt, a créé un consortium alternatif à celui mené par Mediobanca. Eh bien, demain, le conseil d'administration de Generali - dont Romolo Bardin de l'équipe Del Vecchio a également démissionné de manière controversée aujourd'hui - devrait mener à bien une première sélection des candidats d'où il sortira vers la mi-mars liste du conseil qui sera dirigée par le PDG Philippe Donnet et qui sera soumise au vote crucial de l'assemblée de l'entreprise fin avril. Mais si dans la première liste, celle menée par Donnet et soutenue par Mediobanca et De Agostini, aucune grande nouvelle n'est attendue, si ce n'est de préciser si Gabriele Galateri restera à la présidence, la liste alternative de Caltagirone, Del Vecchio et Crt est différente. .

Caltagirone et Del Vecchio ils savent très bien que leurs espoirs de convaincre le marché et de conquérir Generali dépendent de deux inconnues étroitement liées : le plan stratégique et l'équipe chargée de le mettre en œuvre. Qu'est-ce que les membres du consortium alternatif voudraient vraiment faire différemment de Donnet s'ils conquéraient le Lion ? Jusqu'à présent, ils n'ont donné que de vagues indications et surtout ils n'ont jamais précisé comment ils prévoient de financer la croissance pour des lignes externes et des acquisitions qui sollicitent Generali pour revenir exceller en Europe et concurrencer des géants comme Allianz et Axa.

Mais non moins important pour la crédibilité du consortium Calta-Del Vecchio est la qualité de l'équipe qui doit allier professionnalisme et indépendance. Les noms qui ont circulé sous le radar sont d'une importance absolue, comme ceux de Patrizia Grieco, actuelle présidente de Monte dei Paschi et Assonime, et de l'ancienne présidente de Confindustria, Emma Marcegaglia, pour la présidence de Generali, tandis que pour le rôle de Des enquêtes auprès des PDG ont été menées auprès de Fabrizio Palermo, ancien PDG de CDP et désormais consultant du consortium, et de Sergio Balbinot, ancien PDG de Generali et désormais membre du conseil d'administration d'Allianz. Des noms importants mais des jeux encore ouverts, car il faudra voir si les candidats potentiels (et lesquels) accepteront l'offre. En tout cas, une bataille très incertaine se profile pour un joyau comme Generali, qui a dans le ventre 60 milliards de dette publique italienne, encaisse 70 milliards de primes et gère un total de 600 milliards d'euros, et qui mérite à ce titre une beaucoup d'attention et beaucoup de prudence de la part de chacun.

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