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Terna lance le nouveau plan : les 3 jokers de Ferrari

Terna clôture ce matin la saison des plans stratégiques des grands groupes à Milan (hors FCA) – Ferraris a trois atouts : augmentation des investissements, amélioration des dividendes et durabilité (sociale, environnementale et systémique). Les premiers bondissent à 5,3 milliards (+30%) en Italie. Dividende à 22 cents cette année et objectif de croissance annuelle de 6 %.

Terna lance le nouveau plan : les 3 jokers de Ferrari

C'est le jour de Terna. L'ère de Luigi Ferraris, nommé PDG de la société qui gère le réseau national de transport d'électricité avec 72.800 XNUMX km de lignes à travers le pays, culmine aujourd'hui à Milan avec la présentation du plan quinquennal 2018-2022. Celui de Terna est le dernier d'une série de plans industriels lancés début 2018 par des groupes cotés en Bourse, de Leonardo fin janvier en passant par Poste Italiane, Telecom, Intesa Sanpaolo et Cattolica Assicurazioni.

Terna, qui a également signé il y a quelques jours un important accord avec Prysmian pour la modernisation du réseau électrique national (un projet d'environ 50 millions d'euros, d'une durée de trois ans), revient également d'une année 2017 particulièrement positive : comptes préliminaires publié il y a un mois affichait un Ebitda en hausse à 1,6 milliard, une croissance du portefeuille d'actifs mais surtout une dette financière nette passée sous la barre des 8 milliards, qui a laissé place à une nouvelle impulsion des investissements, qui ont dépassé le milliard d'euros contre 900 millions en 2016, dans le cadre d'un plan, celui de 2017-2021, qui prévoyait un total de 4 milliards d'investissements en cinq ans. Le dividende passe à 22 centimes (20,6 l'an dernier). Compte tenu de l'acompte de 7,4263 cents par action déjà versé en novembre, le solde 14,5737 cents par action, sera payé à partir du 20 juin et avec date de détachement du 18 juin.

Des investissements qui sont également la pierre angulaire du plan présenté aujourd'hui, jeudi 22 mars, dans l'emplacement suggestif du Musée national des sciences et de la technologie de Milan : le bond est à 5,3 milliards en Italie (+30% sur le plan). Comme l'a laissé entendre à plusieurs reprises le PDG de Ferraris, la priorité est le renforcement du réseau domestique, pour faire face à de nouveaux problèmes apparus ces dernières années et principalement liés à l'utilisation de plus en plus massive de sources de production renouvelables. Une grande partie des investissements viseront donc à accompagner la transition énergétique du pays, et pour cette raison ils seront presque tous orientés vers le marché domestique plutôt que vers l'étranger.

Les deux autres points clés du plan sont l'augmentation des dividendes et un accent particulier sur la durabilité, qui se déroulera sur trois fronts : le social, pour assurer la tranquillité des communautés locales ; l'environnemental, pour préserver la nature et le paysage ; et le systémique. Sur le premier point, une nouvelle orientation qui fournit une de 75 % et une croissance annuelle moyenne de la rémunération des actionnaires de 6 % pendant les cinq années couvertes par le plan. Le plan Ferraris devrait également être testé par la Bourse, où Terna traverse une belle période : après un début d'année difficile, l'action étant passée de 4,8 euros fin 2017 à 4,4 début 5,2. En février, la performance du mois dernier était de +XNUMX%, dans le sillage des comptes positifs.

Immédiatement après la publication des données, l'action de Terna a chuté de 1,9% à Piazza Affari (à 4,6 euros) alors que la présentation du PDG Luigi Ferraris à Milan vient de commencer.

(Mis à jour le jeudi 22 mars à 10h44)

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