Suzuki et Volkswagen sont à couteaux tirés à cause de Fiat. Les Japonais ont conclu un accord avec Lingotto pour la production d'un moteur diesel. L'accord a mis la société allemande en colère, qui a accusé le partenaire étranger de haute trahison. En réponse, Suzuki a envoyé aujourd'hui une note à la Bourse de Tokyo annonçant son intention de vendre sa participation de 1,5 % dans Volkswagen.
Plus grave encore, les Japonais vont demander au premier constructeur automobile européen d'en faire autant, en se débarrassant de leur participation de 19,9 % dans l'entreprise. Mais les Allemands n'en sont pas là et ont déjà fait savoir qu'ils entendaient conserver leur participation dans Suzuki. Malgré les accrochages, Volkswagen souhaite poursuivre la collaboration qui lui a permis ces dernières années de mieux pénétrer le marché indien.