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Estimations de l'UE : faible reprise et déflation en Italie mais le déficit s'améliore

Les estimations européennes pour 2015 indiquent un retour à la croissance pour tous les pays de l'UE « pour la première fois depuis 2007 ». Mais le PIB italien n'augmentera que de 0,6 %. Cependant, on note des signes encourageants du ratio déficit/PIB qui se stabilisera en dessous de 3% et de la dette publique qui atteindra son pic en 2015 puis renversera la tendance en 2016

Estimations de l'UE : faible reprise et déflation en Italie mais le déficit s'améliore

L'UE réduit encore ses estimations de croissance pour l'Italie. Selon les prévisions économiques d'hiver de la Commission européenne, l'Italie n'affichera qu'une croissance du PIB de 2015 % en 0,6, après qu'un nouveau ralentissement au dernier trimestre de l'année dernière a entraîné une baisse de 0,5 % pour l'ensemble de l'année 2014 : il s'agira toutefois d'un retour attendu au signe positif, dans un contexte où « pour la première fois depuis 2007, les économies de tous les États membres devraient renouer avec la croissance ».

Toujours selon l'UE, le PIB italien devrait alors augmenter de 1,3 % en 2016, tandis qu'en ce qui déficit public, la Commission s'attend à ce que l'Italie reste en dessous de la barre des 3 % du PIB, qui a été atteinte mais pas dépassée en 2014. En 2015, le déficit projeté est de 2,6 % du PIB, et il baissera encore à 2 % selon les projections pour 2016.

Il déficit structurel, attendu à 0,9 % en 2014, devrait encore baisser à 0,6 % cette année, tandis qu'en 2016, selon les projections à politiques inchangées, il remonterait à 0,8 %. Le la dette publique, qui atteignait 131,9 % du PIB en 2014, augmentera encore cette année, selon les prévisions de la Commission, jusqu'à atteindre un pic de 133 %, avant d'inverser la tendance et de revenir, selon les projections, à 131,9 %, soit XNUMX % du PIB.

La commission a également justifié ses conclusions : la timide hausse du PIB ne sera "soutenue que faiblement par une amélioration de la demande intérieure, et sera principalement due à la hausse des exportations", qui bénéficieront à leur tour de la baisse de l'euro, de la l'amélioration de la compétitivité due à la baisse des coûts salariaux, et par la croissance de la demande extérieure. De meilleurs résultats pourraient alors provenir « d'une mise en œuvre réussie des réformes structurelles et du plan Juncker pour les investissements », indique la Commission, rappelant également les bénéfices probables du Quantitative easing et de l'effondrement des prix du pétrole, alors qu'« un retard dans la reprise de la demande extérieure ”.

En ce qui concerne le déficit, le déficit devrait encore diminuer pour s'établir à 2015 % en 2,6 en raison de la baisse des paiements d'intérêts. Les dépenses courantes augmenteront légèrement, principalement en raison des mesures de soutien du revenu et de l'extension des mesures de soutien aux chômeurs. "Malgré la réduction du coin fiscal, les recettes fiscales devraient augmenter principalement en raison d'une reprise des recettes de l'impôt sur les sociétés et de l'impôt sur les revenus financiers", fait valoir la Commission.

Comme pour le la dette publique, selon l'exécutif de l'UE, a augmenté à 2014% du PIB en 132 parce que "l'excédent primaire n'a pas été suffisant pour le réduire, également en raison de la croissance nominale plate et du paiement des arriérés" de la dette commerciale de l'administration publique. Cependant, conclut la Commission, la dette "devrait culminer en 2015" avec 133% du PIB, puis commencer à baisser en 2016, revenant à 131,9 "grâce à une croissance nominale plus forte et à l'excédent primaire".

Enfin, selon l'UE chômage restera à des niveaux élevés en Italie au cours de la période actuelle de deux ans : à 12,8 % cette année, soit le même niveau qu'en 2014, et à 12,6 % en 2016. L'emploi ne devrait augmenter que légèrement en 2015 et se renforcer à mesure que la reprise s'accélère dynamique en 2016 – écrit la Commission -. Alors que de plus en plus de personnes entrent sur le marché du travail, le chômage devrait rester à des niveaux historiquement élevés." 

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