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Rapports de Standard & Poor's sur le football européen : la Fiorentina est la meilleure italienne, Rome est la "poubelle"

L'agence de notation a notamment établi un classement spécial qui mesure la stabilité économique de 44 clubs analysés sur la base des opérations, de la solvabilité et de la liquidité : la Fiorentina est la meilleure italienne (14e), la Lazio et la Juve sont bonnes, la Roma, Milan et L'Inter est mauvais.

Rapports de Standard & Poor's sur le football européen : la Fiorentina est la meilleure italienne, Rome est la "poubelle"

Les classements impitoyables de l'UEFA ne suffisent pas : les clubs de football italiens souffrent même lorsque les agences de notation les plus accréditées au monde font les bulletins, comme Standard & Poor's qui a fait des puces à 44 clubs choisis comme champion dans les différents championnats européens. L'agence de notation a notamment établi un classement spécial qui mesure la stabilité économique des clubs analysés sur la base des opérations, de la solvabilité et de la liquidité. 

Pour les Italiens, l'habituel bain de sang : l'avant-dernier au classement général est l'Inter de Thohir, 43e sur 44, avec tous les indicateurs en dessous de la moyenne, tandis que le meilleur est la Fiorentina qui n'est de toute façon que 14e. Pourtant, la 23e place de la Siena en faillite laisse perplexe, ou que la reléguée Bologne fasse bien mieux que la Rome américaine, même évaluée à un niveau "junk": le jugement que dans les pires moments S&P a réservé, en matière de souverain dettes envers la Grèce. La Lazio, en revanche, mérite une note équivalente au "triple B" et fait mieux que la Juventus, qui malgré le stade en propriété et les victoires de ces dernières années a instauré un cercle vertueux légèrement inférieur (notamment en matière de solvabilité).

Il AC Milan, marqué avec le score le plus bas pour la solvabilité et la liquidité, est 35e, tandis qu'en étages élevés on trouve, dans l'ordre, Ajax, Arsenal, Celtic, Manchester United et Saint-Etienne, tous les cinq avec un joli « triple A » : trois équipes britanniques, une française et une hollandaise.

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