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La récession du spectre et la crise grecque poussent les actions vers le bas. Milan souffre aussi

Lourdes pertes pour Fiat, après l'annonce de Marchionne - A Milan et dans d'autres places financières européennes, les actions des secteurs automobile et financier souffrent surtout - Le spread Btp-Bund s'élargit à 370 bps - Les perspectives encore incertaines pour la Grèce pèsent lourd - Bpm et Ansaldo, deux exceptions sur la Piazza Affari.

La récession du spectre et la crise grecque poussent les actions vers le bas. Milan souffre aussi

SYNDROME DE RÉCESSION ET CRISE GRECQUE
LES BOURSES PEUVENT BAISSE : MILAN -1,80%

Nous souffrons, comme prévu. Mais après un démarrage catastrophique, les bourses européennes ont tenté, sans grand succès, de réduire les pertes. A Milan, l'indice FtseMib a baissé de 1,8% (contre 2,5% initialement) à 14.569. Des pertes plus massives à Londres -2% à égalité avec Paris -2,19% et Francfort -2,2%. Les valeurs les plus ciblées, comme toujours lorsque les nuages ​​de la récession s'épaississent, sont celles du secteur automobile : European Stoxx dans le secteur -4,5%. Suivent de près les valeurs financières, les assurances -3,6% et les banques -3,5%.

L'euro, alors que le risque de contagion de la crise grecque s'étendait, s'est affaibli face au dollar à 1,335, contre 1,338 vendredi soir. Le syndrome de la récession affecte les prix des matières premières. Le brut WTI s'échange à 77,7 dollars le baril, en baisse de 1,8%, le Brent à 101 dollars (-1,3%). Eni -1,5% et Saipem -3,7% en souffrent. L'or repart à la hausse, atteignant 1.652 5,51 dollars l'once. Sur le marché des obligations d'Etat, le BTP est stable à 370%, mais le spread avec le Bund se creuse à 366 points de base (contre 1,82 vendredi) en raison de la hausse des prix de l'obligation allemande, dont le rendement est tombé à 6% (-20 points de base). Ce pessimisme est en partie justifié par la crise grecque. Au cours du week-end, il est apparu qu'il n'atteindra pas les objectifs budgétaires convenus il y a seulement un mois, alors qu'Athènes se prépare à une mission impossible : baisse de salaire de 30.000 %, licenciement de 8 XNUMX fonctionnaires : ce sont des conditions fondamentales pour la libération de la sixième tranche d'aide, un paquet de XNUMX milliards d'euros sans lequel la Grèce se retrouverait sans fonds pour payer les salaires dès octobre.

BPM ET ANSALDO, DEUX EXCEPTIONS DANS LE BUSINESS PLACE
FIAT ET LES SÉCURITÉS FINANCIÈRES SOUS LE FEU

Deux phénomènes italiens doivent être ajoutés à ces facteurs généraux. Le marché punit Fiat -3,78%, même si le titre fait mieux que la moyenne européenne du secteur. La décision de se retirer de Confindustria et de se concentrer sur un véhicule tout-terrain Jeep pour l'usine de Mirafiori n'a pas suscité de réactions particulières. En revanche, la bataille fait rage sur le Bpm +2,8% à la veille du conseil qui devra traiter l'affaire du "gouvernement de l'ombre" des syndicats internes (via les Amis du Bpm) sur la gouvernance de l'institution , les nominations et les salaires des travailleurs internes . En attendant la confrontation avec les secrétariats nationaux, qui ont évincé les représentants de Fiba, Cisl et Fabi, et avec la Banque d'Italie, qui n'a pas encore envoyé de signaux dans le sens de l'approbation du nouveau statut, ils accélèrent les achats à la Bourse.

Le sentiment est que le front d'Invesindustrial se renforce. Bonomi Group opère avec la bénédiction de Mediobanca, directeur de l'opération de placement de la prochaine augmentation de capital. Parmi les autres valeurs, Generali limite les pertes à 0,75%%, Fondiaria Sai et Unipol souffrent toutes deux le plus -3%. Parmi les banques, Intesa baisse de 2,8%, Unicredit -3%, MontePaschi -2%. Banco Popolare est également tombé en territoire négatif -0,64. Sur les boucliers Ansaldo Sts +4% alors que les rumeurs sur la vente s'épaississent. Finmeccanica ne profite que de -0,9%.

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