Le rendez-vous le plus important est pour lundi. « Ce jour-là, je recevrai la chancelière Angela Merkel – a souligné Nicolas Sarkozy ce soir à Toulon -. Ensemble, nous ferons des propositions franco-allemandes pour garantir l'avenir de l'Europe". C'est la seule vraie promesse concrète faite par le président français dans son discours retentissant et médiatisé "sur le destin de l'Europe".
Il a substantiellement reporté le problème à lundi, quand, enfin, quelques propositions concrètes devraient arriver sur la table européenne. "Le traité de Maastricht - a-t-il ajouté - a des faiblesses et la France et l'Allemagne se battent pour un nouveau traité européen". Pour lui, l'euro est indispensable et intouchable : « La disparition de la monnaie unique aurait des conséquences dramatiques pour les Français, car elle rendrait notre endettement insoutenable. Avec la sortie de l'euro, notre dette doublerait».
Enfin, des descriptions encore plus catastrophiques de la situation actuelle : « L'Europe risque d'être emportée par la crise si elle ne s'en remet pas ».