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Salaire minimum pour tous lié à l'inflation : d'abord oui à la directive européenne, mais elle ne sera pas contraignante

Il reste encore deux étapes en Europe, puis nous passerons aux ratifications des pays, qui n'auront cependant aucune obligation d'introduire un salaire minimum - Voici ce que prévoit la directive

Salaire minimum pour tous lié à l'inflation : d'abord oui à la directive européenne, mais elle ne sera pas contraignante

L'Union européenne parvenu à un accord sur salaire minimum, mais ce n'est qu'un premier pas et il n'y a pas de révolutions en vue. L'accord sur nouvelle directive a été annoncé par Commission des affaires sociales du Parlement européen: il manque désormais les deux étapes les plus importantes, à savoir le feu vert de la plénière du Parlement européen (qui ne peut cependant plus amender le texte) et la ratification par le Conseil de l'UE. Après cela, le ballon passera au pays individuels, qui aura deux ans pour ratifier. Mais attention : la directive il n'y a aucune obligation d'introduire un salaire minimum légal.

Que prévoit la nouvelle directive européenne sur le salaire minimum ?

Le but est joli harmoniser les règles existantes, étant donné que 21 des 27 pays de l'UE ont déjà un salaire minimum. Le paquet de règles prévoit donc l'introduction de deux paramètres de référence pour définir la rémunération des salariés et assimilés (coût de la vie e pouvoir d'achat) et lemise à jour automatique tous les deux ans. Il est également renforcé la négociation collective où celui-ci n'atteint pas le seuil de 80 %. Il n'y a pas de niveaux maximum et minimum pour les salaires, qui restera donc très différente entre les différents pays, chacun ayant le droit (mais pas l'obligation) de fixer son propre niveau de salaire minimum légal.

Ce qui change en Italie, où il n'y a pas de salaire minimum

L'Italie fait partie des six pays de l'UE qui n'ont pas de salaire minimum (les autres sont l'Autriche, Chypre, le Danemark, la Finlande et la Suède) : la directive européenne, comme mentionné, n'exige pas l'introduction d'un, mais de renforcer les accords collectifs conclus entre les employeurs et les syndicats. En Italie, il faudra donc généralement donner plus de pouvoir à la CGIL, la CISL et l'UIL. En tout état de cause, il est prévu d'agir là où conventions collectives sont en dessous d'un seuil de 80 %, grâce à un plan d'action définissant un calendrier clair et des mesures concrètes pour atteindre ce seuil.

Lutte contre le travail illégal

Pour éviter les situations d'illégalité, les États sont tenus de renforcer les contrôles des inspections du travail et de développer la capacité des autorités répressives à poursuivre les employeurs contrevenants.

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