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Sécurité au travail : voici la nouvelle réglementation pour lutter contre les « décès non liés »

Voici l'actualité du récent décret-loi sur la protection et la sécurité au travail, publié suite aux accidents mortels survenus sur le chantier d'Esselunga à Florence.

Sécurité au travail : voici la nouvelle réglementation pour lutter contre les « décès non liés »

Pour tenter de contrecarrer la progression constante des « décès non liés » et des accidents du travail, le Gouvernement, avec le décret-loi du 2 mars 2024 n.19 contenant «D'autres dispositions urgentes pour la mise en œuvre du Plan national de relance et de résilience (Pnrr) », a introduit des innovations significatives dans le domaine du travail et de la sécurité sociale et les inspections qui en découlent.

La disposition aborde, en particulier mais pas seulement, les questions critiques apparues après le très grave accident mortel le mois dernier de cinq ouvriers sur un chantier de construction à Florence, en référence à la classification du contrat de travail différente du secteur auquel il appartient, au responsabilités dans la chaîne d'approvisionnement-sous-traitance, le recours au travail illégal, le renforcement du système de sanctions et le renforcement des activités de contrôle.

Voyons les nouveautés en résumé.

Régularité des cotisations

La prédiction que la reconnaissance des avantages réglementaires et contributifs est soumis à l'absence de violations en matière de législation du travail et sociale, y compris, désormais, les violations en matière de protection des conditions de travail ainsi que de santé et de sécurité sur le lieu de travail identifiées par décret du ministère du Travail et des Politiques sociales.

En outre, il est prévu que le droit aux prestations reste inchangé en cas de régularisation ultérieure des obligations contributives et d'assurance dans les délais indiqués par les organes de contrôle.

En relation avec violations administratives qui ne peuvent faire l'objet d'une régularisation, la récupération des prestations versées ne peut en aucun cas être supérieure au double du montant sanctionné en cours de constatation.

Contrat et détachement

Dans le cadre de la réglementation des marchés publics :

  • en premier lieu le personnel employé à l'exécution de travaux ou de services et à toute sous-traitance bénéficie d'un traitement économique global au moins égal à celui prévu par la convention collective nationale et territoriale la plus appliquée dans le secteur et pour le domaine dont le champ d'application est strictement lié à l'activité couverte par le contrat (sur le chantier de Florence, le contrat prédominant appliqué aux ouvriers du bâtiment était celui de la métallurgie...),
  • deuxièmement, il est établi que l'institution de la responsabilité solidaire en matière de rémunération et de cotisations s'applique également en cas d'administration, de passation de marchés et de détachement illégaux.

Augmentation de l'amende maximale pour travail « illégal »

Ça augmente augmenter de 20% à 30%. déjà prévu dans les montants des pénalités de la législation en vigueur en cas d'emploi de travailleurs "en noir".

Sanctions pour administration illicite

Ils reviennent pour avoir pertinence pénale le recrutement illicite et frauduleux de personnel, déjà dépénalisé en 2016.

Dans ces cas, les sanctions prévoient la peine alternative d'arrestation ou d'amende avec l'hypothèse de circonstances aggravantes dans les cas où la fourniture de travail est effectuée avec le dans le but de contourner les dispositions impératives de la loi ou de la convention collective appliquée au travailleur.

Entreprises agricoles et activités saisonnières

Des corrections ont été apportées à sanctionner la discipline en ce qui concerne l'emploi des travailleurs saisonniers, il est désormais prévu, notamment, qu'en cas de dépassement du limite de 45 jours par an des services agricoles de travail subordonné occasionnel à durée déterminée, les relations de travail se transforment en relations de travail permanentes.

En outre, il est prévu qu'en cas de recours à des travailleurs autres que ceux de catégories particulières (tels que chômeurs, bénéficiaires de la NASpI, retraités, jeunes, détenus), la sanction administrative pécuniaire du paiement d'une somme de 500 euros à 2500 XNUMX euros pour chaque travailleur auquel se réfère l'infraction, à moins que l'infraction ne découle d'informations incomplètes ou mensongères contenues dans l'autocertification fournie par le travailleur.

Dans ces cas, la procédure d'avertissement ne s'applique pas pro bono des agents d'inspection pour régulariser les non-conformités constatées.

Liste de conformité

Si tu le donnes inspections en matière de législation du travail et sociale, y compris la protection de la santé et de la sécurité au travail, aucune violation ou irrégularité n'est constatée, leInspection nationale du travail délivrera un certificat et inscrira la société, avec son accord préalable, sur une liste électronique, consultable publiquement, appelée "Liste de conformité INL ». 

Les employeurs, pendant une période de 12 mois à compter de la date d'inscription sur la liste de conformité, ne sera pas soumis à des contrôles complémentaires dans les matières couvertes par les contrôles, sans préjudice des contrôles de santé et de sécurité au travail, ou d'éventuelles demandes d'intervention, ainsi que les activités d'enquête ordonnées par le ministère public.

En cas d'infractions ou d'irrégularités constatées grâce aux preuves acquises ultérieurement par les organes de contrôle, l'Inspection nationale du travail radiera l'employeur de la liste.

Vérification de la congruence

Dans le domaine des marchés publics et privés la vérification est introduite dans la construction, par le maître d'œuvre en marchés publics et par le maître d'ouvrage en marchés privés, de adéquation de l'incidence de la main-d'œuvre sur l'ensemble du travail. 

Si les organismes de contrôle constatent que cette vérification n'a pas été effectuée, dans le secteur public pour les marchés d'une valeur égale ou supérieure à 150.000 500.000 euros et dans le secteur privé pour les marchés d'une valeur égale ou supérieure à XNUMX XNUMX euros, sanctionner les conséquences sont déclenchés.  

Incitations au travail domestique

A est introduit incitation à l'embauche ou aux transformations les contrats de travail domestique à durée indéterminée avec fonctions d'assistance aux personnes âgées, âgées chronologiquement d'au moins quatre-vingts ans, déjà bénéficiaires de l'allocation d'accompagnement.

L'incitation consiste àdispense de paiement de 100% du total des cotisations de sécurité sociale et d'assurance payées par l'employeur national, pour une durée maximale de 24 mois et dans la limite maximale de 3000 euros sur base annuelle.

L'allocation est due à l'employeur avec une valeur ISEE pour les services socio-sanitaires subventionnés ne dépassant pas 6000 euros par an, alors qu'elle n'est pas due dans le cas où entre le même travailleur et le même employeur ou personne de sa cellule familiale un domestique la relation de travail avec fonctions d'assistante auprès des personnes âgées a cessé depuis moins de 6 mois, ainsi qu'en cas d'embauche de parents ou de beaux-parents, sauf si le but de la relation est d'effectuer des tâches de soins auprès de personnes handicapées, handicapées et aveugles .

Système de qualification pour les entreprises et les travailleurs indépendants

La nouvelle disposition introduit, à partir du 1er octobre prochain, ce que l'on appelle « permis » de crédit pour les entreprises et les travailleurs indépendants qui interviennent sur des chantiers temporaires ou mobiles où sont effectués des travaux de construction.

Le système de licence vise à représenter un mécanisme de qualification et de sélection des entreprises opérant sur les chantiers de construction dès sa délivrance, sous réserve de la possession de certaines exigences.

La licence démarre avec un score initial de Crédits 30 et subit des réductions variables selon la gravité de l'infraction commise. Pour travailler sur des chantiers il faudra avoir des points sur votre permis au moins 15 crédits restants, sous peine de payer des sanctions administratives.

Sanctions civiles pour omission/évasion de cotisations

À partir du 1er septembre 2024, d’importantes modifications seront apportées au régime de sanctions des omission/évasion de cotisations.

Par ailleurs, toujours à partir du 1er septembre prochain, ils sont introduits de nouvelles obligations pour l'INPS. Il est notamment demandé à l'institution de sécurité sociale de mettre à la disposition du contribuable, ou de son intermédiaire, les éléments et informations en sa possession relatifs à ce même contribuable relatifs aux relations de travail, aux bases imposables et aux éléments pertinents pour la détermination des obligations de cotisation. ; le contribuable a en revanche le droit de déclarer à l'INPS "tous faits, éléments et circonstances inconnus de ce dernier ».

En outre, sur la base de cette discussion, des non-conformités contributives pourraient émerger pour lesquelles des sanctions spécifiques et des procédures de régularisation sont envisagées.

Mise en place du personnel d'inspection

Le décret prévoit un mise en œuvre du personnel de l'Inspection nationale du travail à travers la prolongation des autorisations d'embauche non encore utilisées, l'embauche de 250 de nouvelles unités de personnel d'inspection technique et une augmentation du nombre Lecteur 50 du contingent de personnel de «Commandement des carabiniers pour la protection du travail».

Restauration des rôles d’inspection de l’INPS et de l’INAIL

Enfin, les rôles d'inspection de l'INPS et de l'INAIL, considérablement réduits depuis 2015, sont rétablis et les instituts sont autorisés à assumer du nouveau personnel à affecter aux activités de supervision, toutefois, le rôle et les responsabilités de l'Inspection nationale du travail restent inchangés, aux fins de planification et de coordination de toutes les activités de contrôle concernant la législation du travail et la législation sociale.

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