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Rome, Marino réfléchit à sa démission : "Je ne fais pas l'objet d'une enquête" mais le Parti démocrate le gèle

Le maire sortant intervient à nouveau sur le scandale des récépissés. Il souligne qu'il ne fait pas l'objet d'une enquête de la part du procureur. Et sur sa démission il déclare : « Des plaintes honteuses du M5S et du FdI. J'ai réfléchi et je pense que j'ai 20 jours pour faire les réflexions et vérifications appropriées". Mais le Parti démocrate le gèle : "Il n'y a pas de conditions politiques"

Rome, Marino réfléchit à sa démission : "Je ne fais pas l'objet d'une enquête" mais le Parti démocrate le gèle

Le maire de Rome Ignazio Marino a son mot à dire sur l'affaire des reçus, précisant lors d'une conférence de presse convoquée par surprise au lendemain de sa déposition au parquet ce qu'il estime être les points les plus importants de l'affaire. 

« J'ai démissionné parce que j'ai du respect pour l'autorité judiciaire et j'ai souhaité me présenter devant elle comme démissionnaire pour exposer les faits relatifs aux plaintes. Je ne suis pas inscrit au registre des suspects, je suis entré au parquet en tant que personne informée des faits. Et donc j'ai laissé la procuration. Je ne fais pas l'objet d'une enquête".

Le maire sortant le répète à plusieurs reprises, lançant également quelques piques au Mouvement 5 Etoiles et aux Frères d'Italie, coupables d'avoir déposé deux plaintes "honteuses", rédigées soit par de la mauvaise foi, soit par des ignorants. 

Lors de la conférence de presse, Marino a précisé qu'il n'avait pas n'a jamais utilisé l'argent public à des fins privées. En effet, lors d'une réunion institutionnelle tenue à New York, il aurait payé lui-même l'hôtel, évitant d'alourdir les finances romaines.

 Enfin, sur la démission, Marino n'a pas exclu un éventuel retour en arrière. Sur la base des dispositions de la loi, il aura en effet jusqu'au 2 novembre pour revenir sur sa décision et revenir au Capitole et à compter d'aujourd'hui "des réflexions et vérifications appropriées" seraient en cours. Les contrôles portent essentiellement sur les effectifs du Conseil Municipal. Même s'il décide de revenir sur ses pas, le maire sortant n'aurait pour l'instant pas le soutien de la majorité de centre-gauche. Mais le soir le Pd le fige : "Il n'y a pas de conditions politiques pour avancer", a déclaré le commissaire du Pd romain, Matteo Orfini. Et l'affaire Marino se clôt.

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