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Rome, les 19 conseillers Pd ferment la porte à Marino

Dans une note officielle, les 19 conseillers capitolins du PD réitèrent leur non à Ignazio Marino et leur demande de démission. Si le maire décide d'aller de l'avant, il n'aura l'appui d'aucun des représentants de son parti.

Rome, les 19 conseillers Pd ferment la porte à Marino

C'est une confrontation ouverte entre Ignazio Marino et le Parti démocrate. Le maire de Rome, dans le cadre de la manifestation organisée hier sur la Piazza del Campidoglio, a promis à ses partisans qu'"il ne les décevra pas", anticipant de facto son intention de retirer sa démission avant le 2 novembre, jour où les 20 jours accordés par la loi pour toute arrière-pensée.

Mais le PD n'a pas l'intention de baisser les bras. Si le maire décide de rester, les conseillers démocrates se chargeront de le renvoyer chez lui. Dans une note officielle publiée il y a quelques minutes à l'issue d'une réunion au siège des groupes de la Via del Tritone, les 19 conseillers des chapitres du PD ont reconfirmé leur non à Marino, interrogé à plusieurs reprises ces derniers jours : "" Nous réitérer avec une grande clarté que le groupe du Conseil et le Parti démocrate ne font qu'un pour juger l'administration Marino ». Autrement dit, L'expérience de Marino en tant que maire de Rome est fermée pour eux. « La position prise par le Parti national démocrate et par nous tous – poursuit la note – n'a jamais changé par rapport au 12 octobre, jour où le maire a présenté sa démission. Il n'y a rien d'autre à réitérer si ce n'est que toute décision future sera partagée et convenue avec le Parti auquel nous appartenons et auquel appartiennent les élus à tous les niveaux ».

Cela signifie que si le chirurgien ne part pas seul, il se chargera de retirer le fauteuil. La note a été signée par les 19 conseillers du PD qui, à ce stade, ont fait taire toute possibilité de réflexion. Aucun d'entre eux n'entend soutenir le maire allant à l'encontre de la volonté exprimée par les dirigeants du Parti.

 Dans le cas où Marino décide d'aller de l'avant jusqu'au bout, deux scénarios différents pourraient donc s'ouvrir: soit les démissions massives des conseillers, soit une motion de censure. Dans les deux cas, cependant, le PD aura besoin du soutien de l'opposition. Pour renvoyer Marino chez lui, il faudra 25 conseillers sur 27. 

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