Rome, maintenant c'est ton tour ! Après la victoire de la Juventus dimanche, les Giallorossi sont contraints d'en faire autant s'ils veulent reprendre la tête. En fait, même un match nul signifierait la deuxième place, bien qu'à une distance de sécurité de Naples, troisième. Une éventualité que personne n'aime à Rome, où le match contre Cagliari est d'abord vu comme une bonne occasion de réaffirmer les hiérarchies. « Nous voulons gagner et nous essaierons de faire de notre mieux pour réussir – a expliqué Garcia lors de la conférence de samedi. – Ce sera difficile, car ils ont des joueurs qui sont ensemble depuis de nombreuses années… ».
Plus que les Sardes cependant, le Français craint le terrain de l'Olimpico. Le rugby Italie-Argentine, à l'origine du report de Rome-Cagliari à lundi, n'a pas vraiment plu à l'entraîneur Giallorossi. Rien de personnel vis-à-vis de mon collègue Brunel, juste une inquiétude (légitime) pour ce que pourraient être les conditions du terrain, également mis à rude épreuve par la pluie. « La pelouse ne sera pas en bon état, à part le match de rugby, il pleut depuis plusieurs jours », a crié Garcia. – Le ballon doit rouler sur le terrain, j'espère que ce sera possible. Un match de rugby joué deux jours avant un match de foot : je n'ai jamais vu une situation pareille… ».
Mais maintenant, les dés sont jetés, donc se plaindre ne sert à rien. La Roma doit répondre sur le terrain à la Juventus, selon Garcia le plus fort du championnat : « Nous avons fait un parcours exceptionnel mais ils restent les favoris. Cependant, la première place ne dépend que de nous ». C'est la clé la plus populaire de la capitale, où tout le monde rêve désormais sans crainte du Scudetto. Contre Cagliari, les Giallorossi retrouveront Gervinho d'entrée, qui agira ainsi dans le trident offensif aux côtés de Florenzi et Ljajic, encore une fois sous les traits d'un "faux nueve".
En défense Dodò devrait être préféré à Balzaretti (problème de cuisse pour lui), tandis qu'au milieu de terrain la présence de De Rossi est quasi certaine, remis d'une inflammation du gros orteil. Une bonne nouvelle également en ce qui concerne le banc, où Mattia Destro se retrouvera pour la première fois cette saison, sur le point de retrouver les terrains pour six mois d'arrêt. En attendant, les polémiques entre l'actionnaire majoritaire James Pallotta et l'actionnaire minoritaire Unicredit se poursuivent. Après les rumeurs sur l'éventuel intérêt du chinois Chen Feng à racheter les parts de la banque, la prise de position ferme du président Giallorossi est arrivée hier.
"Nous sommes consternés par la promotion idiote et embarrassante d'Unicredit de fausses nouvelles circulant dans les médias", a déclaré Pallotta. – C'est honteux et nuit à notre club et aux supporters. Toute personne impliquée dans ce type d'activité doit être tenue responsable de tout dommage causé au club sur et en dehors du terrain et doit s'excuser auprès de nos supporters. Allez Rome !".
