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Réformes : en trois semaines un document commun du Pd, du Pdl et du Troisième Pôle

Mais, selon la procédure envisagée par Alfano, Bersani et Casini, la loi électorale ne changera qu'à la fin de 2012 - Alors le vieil adage de Giovanni Trapattoni s'applique : ne dites pas chat si vous ne l'avez pas dans le sac - Réduction des parlementaires : 250 sénateurs et 500 députés – Pouvoir de nommer et de révoquer les ministres du premier ministre.

Réformes : en trois semaines un document commun du Pd, du Pdl et du Troisième Pôle

Pierferdinando Casini, Pierluigi Bersani et Angelino Alfano ne s'accordent pour l'instant que sur l'objectif de s'entendre pour réaliser les réformes institutionnelles d'abord et immédiatement après (fin 2012) celle électorale. Ce n'est pas peu, mais ce n'est pas tout non plus.

Allons dans l'ordre. Il faut viser une réduction étroite du nombre de parlementaires, qui sera ramené à 500 députés et 250 sénateurs. L'accent sera donc mis sur le dépassement du bicamérisme parfait : non plus deux chambres de photocopie, mais des tâches différentes entre la Chambre et le Sénat. Dans le même temps, une méfiance constructive devrait être instaurée et les pouvoirs du Premier ministre devraient être accrus. Qui pourra ainsi nommer et révoquer les membres du Gouvernement. Entre-temps, les partis devraient prévoir leur propre auto-réforme, ce qui est plutôt urgent également à la lumière des derniers scandales de financement irrégulier qui ont caractérisé la deuxième république, presque plus que la première.

Comme vous pouvez le voir, un programme vaste et pas court. Mais il est important (et c'est une chose concrète) que les trois leaders du Troisième Pôle, du Pd et du Pdl aient trouvé un accord en prévoyant d'approuver un document d'orientation parlementaire commun d'ici trois semaines, pour donner un point concret point de départ de ce processus complexe de réformes. Cela ne dépendra que des partis et du Parlement. En fait, le gouvernement n'a pas l'intention d'entrer dans ce qui est une affaire purement parlementaire.

Bien sûr, si l'intention d'approuver le document parlementaire dans trois semaines devient une réalité, le pas en avant sera concret. Mais rappelons-nous la vieille devise de Trappattoni : "Ne dis pas chat si tu ne l'as pas dans le sac". Et pour que le chat soit vraiment dans le sac, il faudra aussi qu'il y ait une réforme électorale, c'est-à-dire la suppression du Porcellum. N'oublions pas que pour la loi électorale c'est un peu comme pour l'équipe nationale de football. Chacun a sa recette et se sent steward technique. Et ce n'est pas un bon encouragement pour le sélectionneur de l'équipe nationale. Pour la politique ce n'est pas à ceux qui doivent faire les réformes concrètement : les partis et le Parlement.

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