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Renault supprime 15.000 XNUMX emplois, note en baisse et les actions chutent

La maison française a présenté le nouveau plan de réduction des coûts de 1,2 milliard. En France 4.600 licenciements mais sans fermer une seule usine, sinon il faudrait dire adieu au maxi prêt de l'Etat. En juillet, le PDG italien De Meo fait ses débuts.

Renault supprime 15.000 XNUMX emplois, note en baisse et les actions chutent

Après le rassemblement d'il y a deux jours suite à l'annonce du nouveau plan de l'Alliance avec Nissan et Mitsubishi, Renault plonge en Bourse, perdant plus de 5 % au milieu d'une journée qui semble négative pour l'ensemble du secteur automobile : en fait, ni Peugeot (-3,5 %) ni à Piazza Affari FCA, qui est parmi les pires actions du Ftse Mib avec une baisse de près de 3%.

Les investisseurs français sont refroidis par deux aspects : pendant ce temps, hier Moody's abaisse la note de crédit de Renault, le ramenant à Ba2 et avec une perspective négative. Puis, aujourd'hui, la direction a présenté le nouveau plan stratégique, de grande discontinuité et surtout au nom d'une réduction drastique des coûts : après avoir annoncé que toute l'Alliance économiserait 2 milliards d'investissements, la maison française a déclaré qu'elle réduirait jusqu'à 15.000 4.600 emplois, dont 6 XNUMX en France, où XNUMX usines de production seront réorganisées.

Renault, qui a fermé le première année avec une perte après 10 ans de profit, garanti qu'il n'y aura pas de licenciements purs et simples (mais des reconversions, des mobilités internes et des départs volontaires), et que la réorganisation du personnel vaut une réduction des coûts de 1,2 milliard d'ici 2022, soit 20 % des coûts fixes. La production, telle qu'elle a Nissan déjà annoncé hier, sera sensiblement réduite, de 18 % entre le chiffre de 2019 et ce qu'elle sera en 2024 : en revanche, la productivité augmentera, chaque salarié produisant 14 % de véhicules en plus au cours de l'année (en 2022, il y aura être de 91 par employé).

Les soins aux chevaux ont été rendus nécessaires par la grave crise dans laquelle le marché automobile s'est encore plongé : le bazooka du président Emmanuel Macron, qui ne prévoit que pour Renault un maxi prêt de 5 milliardssera décisif. Le pacte n'était pas de fermer des usines en France : la maison présidée par Jean-Dominique Senard s'y est conformée, sans garantir la préservation de tous les emplois.

"Après avoir surinvesti, nous revenons aux fondamentaux", a déclaré Senard. Le nouveau PDG prendra également ses fonctions en juillet, le manager italien Luca De Meo, qui aura la lourde tâche, d'ici la fin de l'année, de présenter en détail les nouvelles stratégies de Renault.

Lors de la conférence de presse qui a suivi la présentation du plan, Renault a précisé qu'une augmentation de capital « n'est absolument pas à l'ordre du jour. Nous avons suffisamment de ressources propres pour faire face à la restructuration ». Mais surtout, a souligné le président Senard, le plan de sortie n'envisage pas des licenciements drastiques mais plutôt un éventail d'initiatives allant de la formation, de la mobilité interne et des départs volontaires. "Nous n'avons pas l'habitude de laisser les gens au milieu de la rue", a-t-il dit, précisant que la réduction des effectifs se fera sous le signe de la concertation. "Nous sommes attachés à un dialogue exemplaire, nous agirons de manière concertée et dans la durée", a déclaré le président.

Mis à jour à 11h54 le vendredi 29 mai 2020

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