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RCS, FCA, Poste Italiane et banques coopératives à l'honneur

Fumée blanche pour la vente de livres RCS à Mondadori pour 135 millions mais maintenant la parole appartient à l'Antitrust - FCA : chaque jour est bon pour la présentation du prospectus pour le placement de 10% de Ferrari à Wall Street - Jeudi c'est parti -en avant pour Consob à l'introduction en bourse de la Poste italienne : 40% devraient aller au marché - TAR sur Popolari cette semaine.

RCS, FCA, Poste Italiane et banques coopératives à l'honneur

L'affirmation par le Premier ministre Passos Coelho des politiques portugaises représente une promotion des politiques d'austérité, adoptées avec beaucoup de sérieux par Lisbonne au cours des 4 dernières années. La réponse des sondages a été anticipée par la croissance de la Bourse (+1,27 %), un cheveu devant Milan (+12,5 %), juste derrière Dublin (+16,6 %) en 2015. Le résultat donnera un nouveau souffle à les titres de la dette publique de la périphérie de la zone euro. 

LANCEMENT DES RAPPORTS TRIMESTRIELS AUX ÉTATS-UNIS. ET GOOGLE DEVIENT ALPHABET 

Le championnat budgétaire reprend. Jeudi, comme le veut la tradition, Alcoa lancera la publication des rapports trimestriels de Corporate America. Malgré le ralentissement de Wall Street (l'indice S&P 7 -500% depuis juillet), les opérateurs craignent qu'un ralentissement marqué des bénéfices ne provoque de nouvelles baisses. La prévision de Thomson Reuter est que les bénéfices, sous la pression du dollar fort et de la baisse des achats des marchés émergents, sont en baisse de 4,2 %. 

La nouvelle vie de Google commence ce matin. L'action sera rebaptisée Alphabet, la holding qui regroupe le business internet de Google (à qui l'on doit pratiquement tous les revenus) distinct de tous les autres projets du groupe, à mi-chemin entre la vision du futur et le business actuel : Sidewalk Labs, dédié au développement de la smart city, Nest, qui travaille plutôt autour de la smart home. La biotech Calico travaille dans la recherche de l'élixir de vie, en collaboration avec Google Life Science, Google Capital et Google X. Sans oublier le projet de voiture autonome et la création d'un réseau de ballons à haute altitude pour se connecter via le web à chaque coin de rue. de la planète.

ÉVOLUTEURS DU MARCHÉ : MINUTES DE LA FED, RÉUNION DU FMI AU PÉROU, INDICES PMI EN EUROPE

Après les données décevantes sur l'emploi américain, les marchés entendent comprendre si la reprise américaine ralentit, avec pour conséquence le report de la hausse des taux : une hausse lors de la réunion du 28 octobre semble hautement improbable, la rengaine est donc vouée à durer jusqu'à 16 décembre, dernière réunion de la Fed de 2015. En attendant, Mario Draghi a refroidi les anticipations d'une hausse imminente du Qe européen, soulignant que l'économie de la zone euro s'améliorait. 

Dans ce scénario, les données macro ont généralement un poids important : tant l'indice non manufacturier qu'aux États-Unis est sorti aujourd'hui. Ainsi que les PME européennes. Une grande attention mérite également la publication du procès-verbal de la réunion de septembre de la Fed au cours de laquelle il a été décidé de reporter l'augmentation du coût de l'argent. Les patrons de la Banque du Japon et de la Banque d'Angleterre sont importants, même si aucun changement n'est attendu dans la politique monétaire des deux pays. 

Plus pertinente encore est la publication, demain, des Perspectives du Fonds monétaire à l'ouverture de la réunion d'automne de l'institution et de la Banque mondiale. La conférence de presse de Christine Lagarde suivra jeudi. Deux occasions de tirer la sonnette d'alarme sur le ralentissement des économies et l'appel aux Etats-Unis à ne pas resserrer leur politique monétaire. Les rencontres se tiendront à Lima, lieu censé célébrer la forte reprise en Amérique du Sud. Mais, à l'inverse, les marchés émergents sont les plus exposés aux conséquences d'une appréciation du dollar, tirée par la hausse du coût de l'argent. 

Pendant ce temps, la semaine de Piazza Affari s'est terminée sur un modeste gain (+0,26%). La Bourse italienne reste solidement en tête du classement des performances depuis début 2015 : +12,5%. L'indice S&P 500 a clôturé en territoire positif à New York +0,9%. En baisse Francfort (-1,40%) et Tokyo (-0,9%). Shanghai est porté disparu, fermé depuis mercredi pour vacances.

Les obligations profitent des turbulences des marchés actions : la demande a ramené le Bund allemand à 0,5 ans sous 5 %, le 110 ans est repassé en territoire négatif. Grande solidité aussi pour les BTP : le spread est passé sous les 1,11 points de base, comme en mai avant la crise grecque. Le dollar s'est affaibli en fin de semaine de 1,13 à XNUMX contre euro. 

POSTE ITALIENNE

Le feu vert de la Commission est attendu pour jeudi prochain au débarcadère de Poste Italiane sur la Piazza Affari. On assistera également dès aujourd'hui à une accélération du tourbillon des réunions entre le Trésor et l'entreprise pour définir la quantité de titres à mettre en vente, la part destinée aux investisseurs institutionnels et celle réservée aux épargnants et, au sein de cette dernière, la quota à réserver aux salariés.

Ces derniers jours, les analystes des banques du consortium de placement ont avancé leurs appréciations sur la valorisation de Poste Italiane, actuellement comprise entre 8 et près de 12 milliards. 40 pour cent devraient aller au marché. Lors de l'introduction en bourse, Lazard et le cabinet Gianni Origoni Grippo agissent en tant que conseillers pour le Trésor, Brancadoro-Mirabile et Clifford Chance pour la société.

En attendant, l'offre publique d'achat sur l'Italie démarre également en ligne sur Seat Pagine Gialle.

FCA

Chaque jour est bon pour la présentation du prospectus pour le placement de 10% de Ferrari à Wall Street. En attendant, Fiat Chrysler, grâce également à la bonne performance des ventes de septembre en Italie et aux USA, a récupéré une partie du terrain perdu à cause de la crise de Volkswagen : +3,8% meilleure blue chip de la semaine.

L'objectif déclaré de Sergio Marchionne est d'obtenir une valorisation de Ferrari d'au moins 10 milliards de dollars, un objectif possible à en juger par les fortes attentes tant aux États-Unis que sur la Piazza Affari. FCA récolterait ainsi un milliard de dollars de la vente auxquels s'ajouteraient, à l'issue de l'opération, les quelque deux milliards de produit du spin-off.Pour l'instant, 80% de Ferrari continueront d'appartenir au groupe. tandis que 10% resteront sous le contrôle de Piero Ferrari. En 2016, il y aura un spin-off avec Exor qui deviendra le premier actionnaire avec une participation de 26%. 

Pendant ce temps, la pression des autorités américaines et européennes se poursuit sur Volkswagen et sur l'ensemble du secteur des quatre roues. L'EPA américaine en a profité pour tester 28 modèles de BMW, Chrysler, GM, Land Rover et Mercedes dans le cadre de l'enquête sur le dispositif anti-smog, pour voir s'il y a eu d'autres manipulations sur les émissions. 

D'autres nuages ​​s'amoncellent sur la maison de Wolfsburg, dont l'enquête de l'Antitrust italien. Vendredi, l'action Volkswagen (-3,71%) glissait aux minis de 2011 à 101,90 euros. Pour le Crédit Suisse, le coût du Dieselgate oscillera entre 23 et 78 milliards (scénario de base, 43 milliards) avec un impact sur les profits de plus de 3 milliards jusqu'en 2017.

MONDADORI- RCS, SEGRATE LANCE LE FLAGSHIP DES LIVRES

Après neuf mois de négociations, la fumée blanche est arrivée dimanche : Mondadori a repris les livres Rcs pour 135 millions, remportant une série de marques prestigieuses (Bompiani, entre autres, alors qu'Adelphi devrait se retirer du groupe) et d'auteurs (même s'il est évident que le adieu d'Umberto Eco). Après la signature, il faudra cependant passer le contrôle de l'Antitrust qui pourrait imposer quelques ventes, étant donné que la part de la société Fininvest montera à 35-40% du marché.

Les effets financiers positifs pour Rcs ont été immédiats, contraints de sacrifier par la nécessité de lever de la trésorerie : le groupe était écrasé par 526 millions de dettes (au 30 juin) qui doivent être ramenées sous le seuil de 440 millions d'ici la fin de l'année en afin de ne pas déclencher de covenants avec les banques et rendre nécessaire une nouvelle augmentation de capital, très mal accueillie par les principaux actionnaires, de la famille Agnelli à Mediobanca, en passant par les héritiers Rotelli et Urbano Cairo. 

Le nouveau centre comptera sur un chiffre d'affaires d'environ 500 millions sur un marché qui, globalement, est d'environ 1,2 milliard. 

LUXE

Le nouveau Yoox démarre ce matin, après le feu vert de la Consob pour la fusion avec Net à Porter. L'action de la société de Federico Marchetti a déjà fêté depuis des semaines avec une hausse de 3,2 %, la deuxième parmi les blue chips. A partir d'aujourd'hui, la société basée à Bologne augmentera son capital d'un montant total de 655.995,97 euros nominaux avec l'émission d'un total de 65.599.597 actions, dont 20.693.964 actions ordinaires et 44.905.633 actions sans droit de vote (actions B), pour servir l'échange ratio d'une action Yoox nouvellement émise pour chaque action Largenta Italia (détenue à XNUMX % par Richemont). 

Les exploits de Yoox ne se sont pas étendus aux autres titres du secteur : sur la semaine Tod's a perdu 7,5%, Moncler 4,32%.

SAIPEM

Le temps presse pour la prochaine augmentation de capital du groupe désormais contrôlé par Eni. L'opération, d'un montant d'environ 3 milliards, prévoit dans un premier temps la cession d'une participation comprise entre 15% et 23% du chien à six pattes (qui pourra ainsi déconsolider la dette de Saipem) au Fondo Strategico Italiano contrôlé par le CDP. Le Fonds dirigé par Maurizio Tamagnini pourra alors participer au prorata de l'augmentation. En fin de compte, Eni aura toujours une participation dans Saipem, qui pourrait ensuite être diluée au cas où elle apprécierait le plan de relance élaboré par le PDG Stefano Cao. Les prémisses sont positives : il n'est pas exclu que dans l'année l'entreprise puisse percevoir une indemnité pour l'annulation du projet South Stream.

Entre-temps, tout en inculpant l'entreprise pour violation de la loi 231, le juge d'instruction milanais a acquitté Paolo Scaroni pour l'affaire de pots-de-vin en Algérie liés à Saipem.

Preuve de reprise aussi pour Tenaris (+2,76% sur la semaine).

BANQUES POPULAIRES

Deux rendez-vous clés pour le secteur bancaire coopératif : le jeudi 7, les recours présentés contre la réforme seront discutés au Tar : celui présenté par Adusbef, Federconsumatori avec douze autres actionnaires de Pop Milano et celui présenté par les associations d'actionnaires de Pop Sondrio, Pop Milano, Banco Popolare, Veneto Banca et Ubi, avec l'économiste Marco Vitale comme premier signataire, et un quatrième présenté par un groupe composé d'actionnaires individuels. La condamnation pourrait avoir des répercussions importantes sur l'assemblée d'Ubi, convoquée trois jours plus tard pour délibérer de la transformation de l'institut en société par actions.

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