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Réforme fiscale : les propositions sur l'Irpef, la TVA et l'Irap

Voici les indications des commissions des Finances de la Chambre et du Sénat sur la réforme fiscale : de l'Irpef à la TVA en passant par l'Irap, l'Ires, l'Iri et les revenus financiers

Réforme fiscale : les propositions sur l'Irpef, la TVA et l'Irap

Réforme fiscale: parmi les mesures à l'étude figurent l'abaissement du taux d'imposition des revenus compris entre 28 mille et 55 mille euros, la suppression de l'Irap, la révision du régime forfaitaire des travailleurs indépendants et des interventions sur les revenus des ' entreprise. Des indications précises sur la réforme de l'impôt des particuliers et d'autres aspects du système fiscal arrivent des commissions des Finances de la Chambre et du Sénat, à l'issue d'un large cycle d'auditions et avec l'approbation d'un document d'orientation pour le gouvernement.

Etant donné qu'il est "approprié de maintenir le revenu des personnes physiques comme unité fiscale de l'impôt sur le revenu des personnes physiques", le document rappelle cependant que "la structure de l'IRPEF doit être substantiellement redéfinie" à travers deux interventions :

  1. la baisse du taux effectif moyen d'imposition, en particulier pour les contribuables dans la tranche de revenus 28.000 55.000-XNUMX XNUMX ;
  2. la modification de la dynamique des taux marginaux effectifs d'imposition, éliminant les discontinuités les plus abruptes.

Quant aux dépenses fiscales liées à la consommation de biens ou de services particuliers, une réduction de leur nombre et une simplification du régime sont jugées indispensables.

RÉFORME FISCALE : SUPPLÉMENTS LOCAUX

Nous suggérons une transformation des instruments fiscaux locaux en surtaxes – ayant donc comme base imposable la dette fiscale, et non la base imposable Irpef elle-même – dont la marge de manœuvre dans une fourchette prédéfinie resterait à la collectivité locale.

RÉFORME FISCALE : TRAVAIL INDÉPENDANT

Car "le régime forfaitaire actuel présente des enjeux critiques" du fait qu'en cas de dépassement du seuil maximum de recettes et de redevances annuelles d'accès et de maintien au régime facilité, le contribuable passe brutalement au régime pour l'année suivante IRPEF ordinaire, « avec une augmentation significative tant du point de vue fiscal que des réalisations plus importantes », les commissions proposent la mise en place d'un régime transitoire qui accompagne le contribuable vers le passage au régime fiscal IRPEF ordinaire. En particulier, pour le cas où le contribuable, au cours d'une période imposable donnée, réalise un montant de revenu ou de compensation supérieur au seuil actuel de 65.000 euros mais inférieur à un plafond convenablement identifié, l'instauration d'un régime optionnel - avec le choix irrévocable par l'assujetti – pour le maintien du régime forfaitaire dans les deux périodes fiscales suivantes.

Quant au paiement des impôts, la commission propose le paiement par tranches, avec le paiement du solde et la première avance en six mensualités égales de juillet à décembre de la même année ; en outre, le versement de la deuxième avance soit en un seul versement au 31 janvier de l'année suivante, soit en six mensualités égales de janvier à juin de l'année suivante. Les versements interviendraient évidemment sans l'application d'aucune sanction et/ou intérêts.

RÉFORME FISCALE : IRI

Nous arrivons aux revenus d'entreprise. Il est proposé de réintroduire le régime facultatif de l'IRI (introduit par l'article 1, paragraphe 1063, du pelouse. 205 du 27 décembre 2017, manœuvre 2018, abrogé par la suite sans jamais être appliqué) qui prévoit pour les entreprises individuelles et les sociétés en comptabilité ordinaire la possibilité d'opter pour l'application d'un taux proportionnel à condition que le bénéfice réalisé soit réinvesti dans la société, sans préjudice sans préjudice de la possibilité de déduire du revenu d'entreprise les sommes retirées par les actionnaires pour être distribuées, qui sont à leur tour normalement imposées à l'Irpef.

RÉFORME FISCALE : REVENUS FINANCIERS

Dans notre système juridique, il existe une distinction entre les revenus "du capital" et les revenus "différents de nature financière" qui - note le document - "n'ont pas de raisons économiques substantielles liées à la nature différente". Alors que les revenus du capital sont imposés bruts (à la fois des charges et des moins-values), les autres revenus à caractère financier sont imposés nets des deux composantes (les moins-values ​​excédentaires sont déductibles des plus-values ​​dans les quatre périodes fiscales suivant celle de je réalise). Cette situation « génère des distorsions importantes qui affectent l'efficacité du marché des capitaux et ne sont pas compatibles avec une approche pro-croissance ». D'où la proposition d'unification des catégories "revenus d'investissement" et "autres revenus" en une seule catégorie dite "revenus financiers", prévoyant simultanément les garde-fous appropriés pour éviter l'évasion par la réalisation instrumentale de moins-values.

RÉFORME FISCALE : PARI

En vue de simplifier le système fiscal, et dans un cadre global de réforme permettant d'évaluer les aspects de redistribution de la charge fiscale, il est convenu de la nécessité d'une réforme qui conduise au dépassement de la Taxe Régionale sur les Activités Productives par une réabsorption des recettes de l'Irap dans les impôts existants.

RÉFORME FISCALE : IRES

Sur les revenus de l'entreprise, il est suggéré d'intervenir sur trois types d'incitations :

  • des incitations à adopter des comportements conformes à la transition écologique ;
  • des incitations pour les regroupements de petites entreprises ;
  • des incitations à réinvestir les bénéfices dans des investissements visant à améliorer la productivité au niveau de l'entreprise, ainsi que des politiques d'entreprise visant à créer des emplois supplémentaires.

Les incitations ci-dessus peuvent alternativement prendre la forme d'une réduction du taux appliqué ou de l'assiette fiscale, et doivent résumer les autres types d'incitations actuellement présentes, afin d'obtenir un cadre clair et simplifié. Et aussi afin de permettre un bénéfice plus immédiat pour l'entreprise, les commissions estiment utile d'envisager l'introduction du mécanisme dit de "carry back", en vertu duquel la déductibilité des pertes accumulées au cours d'une année déterminée est autorisé, non seulement à partir des années suivantes, mais également à partir de l'année immédiatement précédente. Le document recommande ensuite d'étendre l'éventail des contribuables pouvant accéder au régime de "conformité coopérative" aux entreprises réalisant pas moins d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires.

RÉFORME FISCALE : TVA

Enfin, les Commissions jugent opportun que le projet de loi annoncé en matière fiscale contienne une délégation spécifique au Gouvernement pour la redéfinition de la discipline de la TVA aux fins de sa simplification appropriée et d'une éventuelle réduction du taux de droit commun actuellement appliqué.

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