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Quatre fronts de guerre en embuscade : de Gaza à l'Ukraine, en passant par l'Irak et la Libye

Les hostilités ne montrent aucun signe d'essoufflement, sur les quatre fronts encore ouverts - A Gaza, après une trêve fragile, les raids israéliens ont repris, tandis que le Hamas tire des mortiers vers le point de passage d'Erez - L'Occident recherche l'assassin de James Foley et médite sur les actions militaires en Syrie – Le chaos règne toujours en Libye et en Ukraine.

Quatre fronts de guerre en embuscade : de Gaza à l'Ukraine, en passant par l'Irak et la Libye

Le monde ne trouve pas la paix. Au terme d'un long été, quatre fronts de guerre restent encore ouverts, quatre morceaux de terre secoués par des luttes interminables qui ne montrent aucun signe d'apaisement : de Gaza à l'Ukraine, en passant par l'Irak, la Syrie et la Libye.

En effet, les affrontements dans Strip, où les raids aériens de l'armée israélienne se poursuivent. Il y aurait sept victimes de ces derniers attentats, avec le taximètre qui, après le bref cessez-le-feu, a recommencé à tourner et fait plus de 2100 morts palestiniens depuis le début des hostilités. 

La réponse du Hamas ne s'est pas fait attendre : plusieurs obus de mortier ont été tirés depuis Gaza vers le point de passage d'Erez, principal point de transit entre Israël et la Bande. Plusieurs ont été blessés, alors qu'il a été annoncé il y a deux jours que le Hamas avait publiquement exécuté 18 "espions collaborationnistes" présumés.

Une spirale de violence qui semble destinée à se poursuivre, également selon les propos du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, selon lesquels l'opération « Bordure protectrice » pourrait se poursuivre même après le XNUMXer septembre : « Le Hamas continuera à payer le prix fort pour les crimes commis . J'appelle les habitants de Gaza à quitter immédiatement toute installation à partir de laquelle le Hamas mène des activités contre nous. Tous les sites comme ceux-ci sont des cibles pour nous."

Mais le front le plus chaud, depuis quelques jours, et celui sur lequel semble s'être focalisée la plus grande attention de la presse occidentale, est celui qui s'est ouvert en Irak et en Syriesuite à la décapitation du journaliste américain James Foley par des terroristes de l'Etat islamique. Un événement qui a également eu un impact profond sur l'Occident, choqué par les images de la mort de Foley et effrayé par la possibilité d'attentats terroristes. 

Et si le cercle autour du meurtrier de Foley se resserre petit à petit (selon la presse britannique, il s'agirait de l'ancien rappeur londonien Abdel Majed Abdel Bary), les affrontements qui éclatent en Syrie et en Irak se poursuivent sans relâche. En effet, les djihadistes de l'État islamique ont conquis hier l'aéroport de Taqba au terme d'une longue bataille avec l'armée syrienne, qui a fait plus de 500 victimes entre les deux camps.

Et c'est précisément depuis la Syrie que le ministre des Affaires étrangères de Damas Walid al Muallim s'est ouvert à la collaboration entre le gouvernement syrien et les États-Unis de Grande-Bretagne. Damas serait favorable à une action militaire contre l'Etat islamique sur son territoire, à condition toutefois d'une pleine coordination avec le gouvernement syrien.
 

La violence semble ne pas avoir de frontières et touche aussi Libye. Trois ans après la fin du régime de Mouammar Kadhafi, l'Etat maghrébin est un géant sans maîtres, où ne règne que le chaos. Il n'y a pas de gouvernement, le Parlement est délégitimé et de larges portions du territoire sont aux mains des miliciens, qui ralentissent également l'exploitation de la principale ressource économique du pays, le pétrole. 

Les affrontements ont mis le feu aux grandes villes libyennes, à savoir Tripoli et surtout Benghazi. Là aussi, les miliciens islamistes de Misrata (ville à 200 kilomètres à l'est de Tripoli) revendiquent la conquête d'un aéroport d'une grande importance stratégique, celui de la capitale.

In Ukraineenfin, il y a les nouvelles accusations des autorités locales, selon lesquelles "quelques dizaines de chars et de véhicules blindés russes ont franchi la frontière près de la mer d'Azov, se livrant à une bataille, toujours en cours, avec les forces ukrainiennes placées pour garder la frontière.

Entre-temps, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé qu'un deuxième convoi humanitaire serait envoyé sur le territoire ukrainien.

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