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Privatisations : les bâtiments publics valent 340 milliards, mais 70% sont occupés

Le patrimoine immobilier de l'État et des administrations publiques s'élève à environ 340 milliards d'euros, mais 70 % du patrimoine est à usage institutionnel et 80 % appartient aux collectivités territoriales. Difficile d'imaginer des privatisations plus ambitieuses que celles déjà prévues par le ministre de l'Economie Vittorio Grilli.

Privatisations : les bâtiments publics valent 340 milliards, mais 70% sont occupés

C'est un chiffre monstrueux qui ne peut être obtenu, qu'en théorie, de la vente de tous les biens immobiliers publics, dont la valeur s'élève à environ 340 milliards d'euros.

Il s'agit d'une estimation préliminaire fournie par le directeur du Département des finances et de la privatisation du Département du Trésor du ministère de l'Économie, Francesco Parlato, lors de l'audience sur la gestion, la rationalisation et la valorisation des actifs immobiliers publics devant la Commission des finances de la Chambre. .

L'estimation a été obtenue en évaluant Propriété d'État sur la base de valeur au bilan (55 milliards) et ceux de autres administrations aux prix moyens du marché élaboré par l'Observatoire du Marché Immobilier de l'Agence Foncière (env. 285 milliards).

Parlato a présenté quelques-uns des résultats du projet « Patrimoine de l'administration publique » lancé par le ministère de l'Économie et des Finances et dont une première phase de collecte de données sur les participations dans l'immobilier et l'administration publique a été achevée en 2011.

Les données communiquées par les administrations portent sur plus de Propriété 530.000 pour une superficie totale de plus de 222 millions de mètres carrés.

80% des lots immobiliers sont détenus par les collectivités locales, tandis que il 70% de la surface est utilisée pour la réalisation d'activités institutionnelles et 47% des lots sont destinés à un usage résidentiel, majoritairement détenu par les Communes, les organismes de sécurité sociale et l'Iacp. Des données qui rendent les actifs cristallisés et très hétérogènes, rendant la vente de biens particulièrement difficile, notamment d'un point de vue réglementaire.

Ces derniers mois, le débat sur l'opportunité de privatiser une partie des actifs publics pour réduire la dette est devenu important. De nombreuses propositions ont été avancées par divers acteurs, mais les chiffres hyperboliques dont on a parfois parlé (quelqu'un s'imagine faire passer le ratio dette/PIB en dessous de 100 en vendant des actifs de l'État et des entités périphériques) semblent loin des objectifs réalistes, surtout compte tenu de l'échec des tentatives de titrisation il y a dix ans et des conditions peu liquides du marché. 

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