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Pétrole en déclin : les États-Unis libèrent des réserves. Mais la guerre continue et la trêve semble loin

Ce soir c'est au tour de l'OPEP - Pendant ce temps, la fièvre des rendements obligataires s'apaise - La contagion ralentit l'économie chinoise - Gaz, l'Allemagne vers le plan B

Pétrole en déclin : les États-Unis libèrent des réserves. Mais la guerre continue et la trêve semble loin

La guerre continue, même au niveau des nerfs. Sans tabous aussi dans le domaine de l'économie. Président Utiliser Joe Biden qu'on sache que, pour refroidir la course des prix, cela réduira les réserves de pétrole d'environ un million de barils par jour, jusqu'à un maximum de 180 millions de barils. Pendant ce temps, la Russie menace d'étendre la liste des produits à exporter uniquement en roubles. Poutine reçoit la solidarité "inconditionnelle" de la Chine et de l'Inde contre les sanctions. Mais, écrit le selon des sources du renseignement, un bras de fer est en cours à Moscou : "Nous pensons que Poutine a été mal informé sur l'offensive russe en Ukraine par les chefs des armées et qu'il a des tensions avec ses conseillers". Les marchés en prennent acte la fin des hostilités n'est pas aussi proche qu'il y paraissait. Et ils s'apprêtent à repartir à vue, sur la vague des prix du gaz et du pétrole.

Le WTI glisse à 101 dollars, les contrats à terme sont également en hausse à Wall Street

La décision américaine d'ouvrir les robinets de brut favorise une forte baisse du pétrole ce matin : le WTI perd 6% à 101 dollars le baril, le Brent baisse également dans l'attente des communications de l'OPEP+ qui annoncera ce soir les niveaux de production d'avril.

La baisse des prix du pétrole fait remonter les contrats à terme de Wall Street d'environ un demi-point de pourcentage. Hier, le Nasdaq a perdu 1,2 %, le S&P500 0,6 %. Les perspectives d'ouverture européenne sont également positives : l'Eurostoxx s'apprécie de 0,7 %.

L'euro se redresse, le pire mois de son histoire pour les obligations

Le marché obligataire a peu bougé, en baisse hier en ajustement après la vague de ventes des jours précédents qui a conduit le marché le plus important de la planète (23.000 milliards de dollars) à enregistrer les plus fortes pertes du trimestre depuis 40 ans. Le bon du Trésor à 2,33 ans rapporte 2 %, - 2,51 points de base après avoir atteint un sommet de XNUMX % hier.

L'euro dollar est stable à 1,116, sur les niveaux observés début mars.

La contagion ralentit l'économie chinoise

Outre les tensions de guerre, les difficultés de la Chine pèsent sur les tarifs asiatiques, aux prises avec le retour agressif du Covid-19 qui remet en cause l'efficacité des politiques du pays.

Le PMI manufacturier chinois a chuté ce mois-ci à 49,5 contre 50,2. Le PMI des services s'est établi à 48,4, contre 51,6 en février. Les deux sont en deçà des prévisions, notamment celle non manufacturière.

Les indices CSI 300 Shanghai et Shenzhen CSI 300 ont chuté de 0,5 %. Au cours du mois, la baisse a été de 7,6 %, -14,3 % au cours du trimestre.

Un trimestre positif uniquement pour l'Australie

Le Nikkei de Tokyo perd 0,5 %, mars clôture avec une hausse de 5,2 % et le trimestre avec une baisse de 3,2 %. Hong Kong, en baisse de 0,8%, termine le mois avec un recul de 2,9%, trimestre -2,9%. Séoul +0,3%, -2% sur le mois et -7% sur le trimestre.

La Bourse australienne, à parité lors de l'ultime séance, termine à la fois le mois (+6,7%) et le trimestre (+1%) en territoire positif.

Gaz, l'Allemagne vers le plan B. Inflation à 10% si Moscou ferme

Achtung ! L'Allemagne ne trahit pas la prudence traditionnelle de la locomotive européenne. Berlin, suivie de l'Autriche, prend acte de la confirmation russe du paiement du gaz en roubles et donne le feu vert au premier signal d'alarme sur l'approvisionnement en gaz russe. Si le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov a précisé que le changement des modes de paiement du gaz russe prendra du temps et ne commencera pas dès cette semaine, le ministre de l'Economie Robert Habeck n'a pas écarté l'hypothèse extrême d'un blocage des approvisionnements. Selon Volker Wieland, chef de la task force allemande, un resserrement de Moscou pourrait entraîner l'Allemagne dans une récession et des taux d'intérêt à près de 10 % face à une inflation qui, de 6,1 % actuellement, pourrait grimper jusqu'à toucher les deux chiffres. .

Des rendements toujours en hausse. L'écart se réduit à 148 points

Dans ce contexte, le spread entre les obligations italiennes et allemandes à 148 ans diminue, dans un contexte où les rendements de l'obligation allemande baissent plus que la « cousine » italienne : la clôture est à 0,82 points de base, -XNUMX %.

Le BTP 10 ans affiche un taux en hausse de +2,14% et le Bund de même duration +0,65%. La troisième tranche du BTP à 5 ans (3 milliards) aux enchères monte de 39 centimes à 1,46%.

Piazza Affari tient, freinage brusque par Francfort

Piazza Affari a clôturé à plat (-0,03%, 25.300 6,63 points de base), surtout grâce au bond des Telecom (+XNUMX%). Le Premier ministre Mario Draghi a eu un long appel téléphonique avec Vladimir Poutine.

Le pire est Francfort (-1,46%), plombée par l'inflation (+7,6% au plus haut depuis 40 ans) et les prévisions négatives. Berlin a réduit ses prévisions de croissance pour 2022 de 4,6 % à 1,8 % en raison de la guerre. À l'inverse, l'inflation culminera cette année avant de retomber à 3,4 % en 2023, date à laquelle la croissance du PIB devrait rebondir à 3,6 %. Pendant ce temps, en mars, il a atteint un record de 7,3 %.

La Banque d'Italie s'arrête au N26, reine de la Fintech

La Banque d'Italie a bloqué N26, la Fintech allemande la plus importante. La disposition, qui impose un arrêt à l'ouverture de nouveaux comptes et à la vente de services aux clients, est liée aux crypto-monnaies : via Nazionale aurait constaté "des manquements importants au respect de la législation anti-blanchiment".

A Paris, le Cac40 perd 0,74%, seulement pour descendre par Renault (-3,85%). Madrid -0,71 % ; Amsterdam -0,17 %. Hors zone de la monnaie unique, Londres +0,54% est à contre-tendance. Deux poids lourds continuent de soutenir la reprise de Piazza Affari qui s'est confirmée au-dessus des 25 XNUMX points.

Generali, Del Vecchio confirme : je suis avec Caltagirone

Generali (+2%) franchit à nouveau le seuil des 20 euros, franchi lundi dernier pour la première fois depuis octobre 2008. C'est la douzième hausse sur les quatorze dernières séances grâce au rebond de l'attrait spéculatif. Intesa SanPaolo a renforcé son opinion positive en relevant l'objectif de cours de 20,50 à 21,40 euros, a confirmé la recommandation Add (augmenter la position). Del Vecchio soutient la liste Caltagirone.

Tim/Kkr, nous continuons. Le titre +56% depuis les plus bas du 7 mars

En tête de liste Telecom Italia (+6,63% à 0,3558) devant les obligations d'épargne (+5,32%). Ainsi l'attrait spéculatif du titre se poursuit, rebondissant de +56% par rapport aux plus bas historiques du 7 mars (mais -20% depuis le début de l'année). Tim a demandé à KKR des éclaircissements supplémentaires sur les termes de l'offre pour l'ensemble du groupe, fixant la date limite du 4 avril pour une réponse. En particulier, les clarifications concernant la confirmation du prix indiqué à titre provisoire en novembre (0,505 euro) et si KKR est disposé à effectuer une due diligence de nature exclusivement confirmatoire.

Leonardo repart, banques et Nexi freinent

Leonardo connaît également une forte reprise (+2,56%), désormais un moyen de se concentrer sur les investissements de défense approuvés par le gouvernement. Fincantieri progresse également (+1,8%).

Les jugements du Comité de résolution unique de l'UE, qui a affirmé que l'impact de la guerre en Ukraine sur les institutions européennes de l'Union européenne est "gérable", n'aident pas les banques. L'indice sectoriel (-2,1%) est légèrement moins bon que son équivalent européen. Il perd surtout du Bpm (-3,24%). Unicredit et Intesa sont également en rouge.

Nexi était également en baisse (-3,22% à 10,97 euros), proche du cours de 11 euros auquel Deutsche Bank a cédé 0,27% du capital avec un bookbuilding accéléré. Séance faible pour Interpump (-3,87%) et Iveco Group (-4,11%). Toujours sur les montagnes russes Saipem (-2,66%), à l'opposé des compagnies pétrolières : Eni +2,18%, Tenaris +1,7%.

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