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Le pétrole et la Chine submergent la Bourse, mais Fineco s'envole

La chute des prix du pétrole, les sos chinois sur les exportations et les incertitudes sur la remontée des taux américains mettent les Bourses en crise - Piazza Affari perd 1,3% : l'effondrement des banques coopératives et d'Unipol - Après la vente de 20% à investisseurs institutionnels, Fineco décolle et gagne 6% – Les performances d'A2a, Ferragamo, Enel et Stm sont également bonnes.

Une journée dans le rouge pour les bourses mondiales, plombées par le ralentissement de 10% des exportations de la deuxième économie mondiale en septembre. Le syndrome chinois touche tout le monde de Milan à Londres et le prix est presque toujours supérieur à un pour cent : Le Ftse Mib de Milan clôture à -1,22%. A 16h, le Dax 30 de Francfort lâche -1,45%, le Cac 40 de Paris -1,71%, le FTSE 100 de Londres -1,2%. Le Dow Jones (-0,96%9) et le Nasdaq (-1,13%) ont également fortement chuté, prouvant que Wall Street s'inquiète de la santé de la Chine, mais aussi de la perspective d'une remontée des taux à court terme. Le procès-verbal de la dernière réunion de la Réserve fédérale se prête à deux lectures : d'une part, la nécessité de procéder relativement rapidement à une hausse des taux est réaffirmée, et d'autre part, il ne semble pas que ce resserrement se poursuive dans le court terme. 

La crainte d'un ralentissement de l'économie mondiale s'ajoute toutefois, aux États-Unis, à l'inquiétude suscitée par le démarrage décevant des résultats trimestriels avec les comptes d'Alcoa. Aujourd'hui, c'était au tour de Delta Air Lines, ce qui entraîne une baisse des bénéfices, mais moins que prévu par les analystes : bénéfice net de 1,26 milliard de dollars, 1,69 $ par action, en baisse de 4 % par rapport à 1,32 milliard de dollars, 1,65 $ par action, pour la même période de l'année dernière. La panne d'électricité qui a immobilisé des milliers d'avions en août a coûté à elle seule 100 millions de dollars. Comme si cela ne suffisait pas, le pétrole a chuté à New York, -1,4% à 49,59 dollars le baril, après les données sur les stocks hebdomadaires de brut américain, Le chiffre a augmenté de 4,9 millions de barils contre des attentes d'augmentation de 900.000 1,4 barils. Le contrat de novembre au Nymex marque un -49,59% à XNUMX dollars le baril.

A Milan, les banquiers surtout, qui avaient bien tenu la levée ces derniers jours, perdent du terrain. Une heure après la clôture, Popolare dell'Emilia-Romagna perdait 4,36%, Banca Mediolanum -4%, Banca Popolare di Milano -4,61%, Banco Popolare perdait 4,69%. Après l'optimisme de ces derniers jours sur l'agrégation des deux sociétés populaires aujourd'hui le Pacte pour le Bpm rompt le retard et, comme l'avait fait Lisippo, prend ouvertement parti contre la fusion. Dans un tract intitulé « Votez librement NON », l'association invite les adhérents à s'exprimer contre la fusion, soulignant que « la fusion prend la forme d'un rachat de Bpm par Banco avec annulation de valeur et d'identité ». Selon Moody's, ne pas s'engager sur la voie de la fusion "serait une occasion manquée".

Titre unique à contre-tendance Finecobank +5,58%. Le marché accueille les placement de 20% supplémentaires par Unicredit aux investisseurs institutionnels, en raison des effets positifs qu'elle aura sur les fondamentaux de la banque. Pour autant, la même confiance n'entraîne pas Unicredit, qui perd aujourd'hui 3,64%. Peut-être que la décision soudaine de vendre une autre tranche de Fineco, tout en gardant le contrôle avec 35%, conduit à des soupçons d'urgence capitalistique.

Sur le front du crédit, la nouvelle à signaler est que le gouvernement, les banques et les syndicats seraient sur le point de parvenir à un accord sur un nouveau coussin spécifique pour les licenciements bancaires, alors que la pression monte sur l'industrie pour augmenter la rentabilité en fermant des succursales et en réduisant le personnel. Une source gouvernementale explique que les établissements de crédit pourront utiliser entre 50 et 100 millions par an pendant trois ans. Passons aux autres secteurs : à parité Atlantia (+0,05%), qui a reçu le feu vert de la Commission européenne pour l'acquisition de la société française Aéroports de la Côte d'Azur (Nice), conjointement avec Electricité de France.

Par ailleurs, selon des articles de presse, le conseil d'administration de la société a également approuvé ces dernières semaines un programme d'émissions obligataires non convertibles à moyen et long terme jusqu'à un maximum de trois milliards d'euros, qui s'accompagnera d'une restructuration de la dette de Autostrade per l'Italia , auquel seront transférés 5,5 milliards d'euros d'émissions obligataires placées entre 2004 et 2014.

Sur le plan énergétique, Enel se porte bien, +0,59%, alors que le défi de sécuriser le marché éolien en Italie s'enflamme. Il y a deux offres sur Alerion Cleanpower: l'une, totalitaire, au prix de 2,46 euros l'action, lancée aujourd'hui par Edison, société milanaise contrôlée par le géant français Edf, l'autre par l'électricien sud-tyrolien Fri-El, formulée ces dernières semaines au prix de 1,9 euros et jusqu'à 29,9% du capital. Lors de la dernière assemblée, Amber détenait 15,26% d'Alerion tandis que le premier actionnaire était F2i avec 16,03%. Cependant, la Consob met en lumière cette bataille et le rachat par Amber de 2,67% de la société intervenu hier à 1,95 euro par action, quelques heures avant l'officialisation de la contre-offre Edison-F2i. 

Sur le plan monétaire : dans un premier temps l'euro passe sous 1,10 dollar pour la première fois depuis juillet, mais se redresse pertes rapidement et revient à 1,103 $. Le dollar a également réduit ses gains par rapport aux autres principales devises suite à la publication de données positives sur les demandes d'assurance-chômage aux États-Unis. La relation avec la livre est pratiquement inchangée. Sur le plan politique, il convient de noterannonce d'un nouveau référendum sur l'indépendance de l'Ecosse par le premier ministre Nicola Sturgeon.

Enfin, les super riches du monde pleurent: selon le Billionaires Report de Ubs et Pwc, en effet, leur richesse totale a chuté de 300 milliards de dollars, s'arrêtant à 5.100 4 milliards. La moyenne par milliard serait ainsi passée de 3,7 milliards à 20 milliards de dollars. Les raisons sont multiples : du transfert d'actifs au sein du ménage à l'appréciation du dollar américain. Quoi qu'il en soit, au cours des 460 prochaines années, quelque 2.100 nababs laisseront XNUMX XNUMX milliards d'héritages à leurs nababs, une richesse équivalente au PIB de l'Inde.

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