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Pd, Cuperlo démissionne : "Alarmé par la conception du parti de Renzi"

La lettre envoyée au secrétaire se lit comme suit : "Je démissionne parce que je suis frappé et alarmé par une conception du parti et de la confrontation en son sein qui ne peut pas pencher vers l'homogénéisation, du langage et de la pensée".

Pd, Cuperlo démissionne : "Alarmé par la conception du parti de Renzi"

Gianni Cuperlo démissionne de la direction du Parti démocrate. La décision intervient moins de 24 heures après âpre bataille autour de la loi électorale eu avec le secrétaire Matteo Renzi lors de la dernière direction du Pd.

« Je démissionne parce que je suis frappé et alarmé par une conception du parti et de la confrontation en son sein qui ne peut pas pencher vers l'homogénéisation, du langage et de la pensée – écrit Cuperlo dans la lettre de démission adressée à Renzi -. Je démissionne parce que j'aime le Parti démocrate et je veux m'engager à renforcer les idées et les valeurs de la gauche repensée sans lesquelles ce parti cesserait tout simplement d'exister. Je démissionne parce que je veux avoir la liberté de toujours dire ce que je pense. Je veux pouvoir applaudir, critiquer, être en désaccord, sans que cela n'apparaisse à personne comme un abus du poste que depuis quelques semaines j'essaie de remplir au mieux de mes capacités".

« Dans la gestion d'hier – poursuit Cuperlo – j'ai parlé du bien-fondé des réformes et de la méthode que nous avons suivie. J'ai exprimé mon appréciation pour l'accélération que vous avez donnée au débat et partagé l'objectif d'une réforme décisive pour le maintien de notre structure démocratique et institutionnelle. Il n'y avait aucun préjugé envers le travail que vous avez fait au cours des derniers jours et semaines. Travail utile et précieux, non pour une partie mais pour tout le pays".

Le Président sortant a alors réitéré "quelques doutes sur le bien-fondé du projet de nouvelle loi électorale". « Notamment – ​​a-t-il rappelé – les effets d'un seuil trop bas – 35 % – pour le déblocage d'une prime majoritaire. Un seuil trop élevé - 8 % - pour les forces hors coalition et une limite sérieuse en ne laissant pas encore une fois aux citoyens le choix direct de leur représentant. Des doutes que je trouve d'ailleurs magistralement illustrés ce matin dans les pages des principaux journaux par des personnalités et des universitaires bien plus autoritaires que moi. Enfin, j'ai exprimé une appréciation politique de la méthode suivie dans la construction de la proposition et j'ai conclu en rappelant de ne pas considérer la discussion entre nous comme une parenthèse sans pertinence aux fins d'améliorer les solutions".

« Dans votre réponse, j'ai entendu la confirmation que les réformes en discussion représentent un paquet fermé et ne peuvent donc pas être modifiées ou améliorées sous peine d'arrêter le processus, du moins dans les modalités qu'il a prises – poursuit Cuperlo -. Sino ad un riferimento diretto a me e al fatto che avrei sollevato strumentalmente il tema delle preferenze con tutta la scarsa credibilità di uno che quell'argomento si è ben guardato dal porre all'atto del suo (cioè mio) ingresso alla Camera in un listino bloqués".

Cuperlo reproche à Renzi d'avoir "répondu aux objections politiques et de fond par une attaque personnelle : je crois qu'un organe dirigeant et une communauté politique ne peuvent pas fonctionner là où des réunions sont convoquées, ont lieu, mais où l'espace et l'expression certaines différences aboutissent à une irritation du majorité et, avec une certaine fréquence, dans une délégitimation conséquente de l'interlocuteur. Je ne pense pas que ce soit une méthode juste, sage, appropriée aux ambitions d'un parti comme le Parti démocrate et aux espoirs que cette nouvelle saison, et votre succès personnel, ont activés".

Enfin, Cuperlo répond à ceux qui l'ont accusé de haine : « Je n'ai aucun sentiment d'envie, encore moins de ressentiment. Je ne démissionne même pas pour une blague qui m'a échappé ou le goût gratuit d'un délit. Même si nous avons des années derrière nous pendant lesquelles le langage de la politique est allé aussi loin qu'il n'aurait jamais dû aller, et tout a toujours et uniquement été classé comme une plaisanterie".  

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