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Montée en flèche de l'or, les ennuis judiciaires d'Eni et Diasorin pèsent sur la Bourse

L'or et l'argent continuent d'établir des records - les marchés boursiers sont tous en baisse, cependant, et les vicissitudes judiciaires du PDG d'Eni Descalzi et Diasorin pèsent également sur Milan.

Montée en flèche de l'or, les ennuis judiciaires d'Eni et Diasorin pèsent sur la Bourse

Superstar or et sacs nerveux, avec les tensions américano-chinoises et le nombre élevé d'infections de Covid 19 dans le monde. Wall Street progresse dans l'incertitude, tandis que les listes européennes clôturent dans le rouge, après les gains engrangés lors des dernières séances en vue d'un éventuel accord, arrivé hier, sur le Fonds de relance. "Un projet très ambitieux", définit la présidente de la BCE Christine Lagarde, même si "plus aurait pu être fait".

Francfort perd 0,59% et est plus solide que Paris -1,32% ; Madrid -1,37%, Londres -1,01%. Piazza Affari limite les dégâts à 0,6 %, s'arrêtant à 20.598 2,49 points de base. La liste milanaise souffre de diverses enquêtes judiciaires. En premier lieu, le bruit sourd d'un poids lourd comme Eni, -XNUMX%, se fait entendre après la demande des procureurs de Milan de 8 ans de prison pour le PDG Claudio Descalzi et pour son prédécesseur Paolo Scaroni pour corruption internationale lors du procès dans l'affaire Eni-Shell-Nigeria avec un pot-de-vin présumé de 1 milliard et 92 millions de dollars versé par les deux compagnies pétrolières aux politiciens du pays africain.

Les ennuis avec la justice pénalisent aussi Diasorin, -1,85%, avec une enquête du parquet de Pavie avec hypothèse de délit d'atteinte à la liberté de la procédure de choix de l'entrepreneur et détournement de fonds pour l'accord stipulé entre Diasorin et l'hôpital San Matteo sur les tests sérologiques sur Covid. La société de diagnostic basée à Saluggia réitère au contraire la justesse de son travail.

Fiat négatif, -0,86%, aux prises avec le scandale du dieselgate. La police financière de Turin a perquisitionné certaines sociétés du groupe en accord avec le parquet de Francfort, qui enquête pour escroquerie commerciale. L'hypothèse est que des dispositifs non conformes à la réglementation européenne ont été installés sur certains modèles, de sorte que les émissions polluantes seraient supérieures à celles détectables au moment de l'homologation. L'opération implique également la Suisse et se fait en collaboration avec Eurojust. Rouge vif pour Pirelli -2,91% ; Moncler -2,64 % ; Tenaris -2,24%.

L'intérêt pour les valeurs bancaires de la liste principale s'affaiblit. Le seul point positif parmi les grands noms est Unicredit +0,1%, même si le PDG Jean Pierre Mustier nie tout intérêt pour les risques bancaires. Non seulement Unicredit ne se penche pas sur d'éventuelles opérations de fusion et acquisition, mais préfère emprunter une voie de rachat comme moyen plus efficace de restituer le capital excédentaire aux actionnaires, fait-il valoir. En revanche, Mps reste bien acheté, +6,61%. Moody's a placé hier les notes de la banque sous observation en vue d'une éventuelle mise à niveau suite à l'accord trouvé fin juin pour le transfert de 8,1 milliards d'euros de prêts non performants bruts à Amco. Parmi les blue chips, les plus fortes hausses du jour proviennent de Buzzi +3,33%, A2a +2,71%, Exor +1,65%%, Finecobank +1,54%. Prysmian +0,92%, suite à l'annonce d'un accord pour acquérir 100% d'EHC Global pour une valeur de 130 millions de dollars canadiens.

Sur le marché des devises, l'euro reste tonique, dans le sillage de l'accord européen et s'échange avec le dollar dans la zone de 1,1585 après avoir même dépassé 1,16. L'ambitieux plan européen de soutien aux économies frappées par les conséquences de la pandémie a un effet positif sur le secteur secondaire italien. L'écart retombe à 152 points de base (-1,32) et le taux à dix ans se rapproche de plus en plus de 1 % (1,04 %). Le Fonds de relance semble d'autant plus nécessaire au vu des données communiquées aujourd'hui par Eurostat. En effet, en Italie, le ratio PIB/dette est passé de 137,6 % à 134,8 % du quatrième trimestre 2019. Une augmentation en ligne avec ce qui s'est passé sur l'ensemble du continent étant donné que dans l'ensemble des pays de la zone euro, il est passé de 84,1 à 86,3% et dans l'ensemble de l'UE de 77,7 à 79,5 %. L'institut statistique prévient que l'impact des mesures prises par les gouvernements pour lutter contre l'urgence Covid-19 "ne se fera pleinement sentir" qu'au deuxième trimestre de l'année.

Côté matières premières, l'or est de plus en plus précieux et se dirige actuellement vers 1864 dollars l'once. Le pétrole, en revanche, se négocie dans le rouge, également pénalisé par le bond plus important que prévu des stocks hebdomadaires américains. Le Brent perd 0,95, 43,90 dollars le baril.

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