La bureaucratie et la technocratie ne sont pas vraiment au cœur du nouveau premier ministre. Mais, après la double blessure, qui lui est survenue lors de la rencontre officielle à Berlin avec la chancelière Angela Merkel, Renzi devra dépoussiérer l'arme à la ferraille. Et certaines têtes importantes peuvent tomber. Bientôt.
On passe pour le bouton du manteau mal fermé mais l'erreur impardonnable dans laquelle est tombé le premier ministre en est une autre : même les gosses savent que lorsqu'on passe en revue les haies d'honneur qui rendent hommage à l'invité étranger il n'est pas possible d'utiliser un parapluie ou un imperméable même s'il pleut et qu'on ne peut pas porter le manteau, que Renzi avait en revanche alors qu'il accompagnait résolument Merkel en costume devant la garde d'honneur allemande. Pourquoi le cérémonial du Palazzo Chigi ne le lui a-t-il pas rappelé ? À ce stade, si Renzi supprimait la tête même du cérémonial du Premier ministre, personne ne serait surpris.