Partagez

Nouveau compteur de revenus, à partir d'aujourd'hui : les premiers revenus à surveiller seront ceux de 2009

Pour les contribuables pour lesquels il y aura un écart d'au moins 20% entre les revenus déclarés et les revenus dépensés, le drapeau rouge sera déclenché (le drapeau rouge des contrôles) - L'outil garantit au fisc des contrôles plus fiables et introduit en même temps plus de garanties pour les contribuables honnêtes

Nouveau compteur de revenus, à partir d'aujourd'hui : les premiers revenus à surveiller seront ceux de 2009

Aujourd'hui, le nouveau compteur de revenus entre en vigueur. L'outil, qui doit garantir à l'administration fiscale des contrôles plus fiables tout en introduisant de plus grandes garanties pour les contribuables honnêtes, a été testé ces derniers mois et analysera désormais les données du ministère du Revenu et de 128 autres bases de données connexes. 

Pour les contribuables pour lesquels il en résultera une au moins 20% d'écart entre les revenus déclarés et les revenus dépensés, le drapeau rouge se déclenchera (le drapeau rouge des commandes). À ce moment-là, le ministère enverra un avis aux contribuables déclarés et ils devront se présenter à l'agence du revenu pour justifier les dépenses excessives. L'évaluation formelle ne commencera qu'en l'absence d'explications convaincantes de la part du contribuable et après une discussion plus approfondie. 

Les premiers revenus à vérifier seront ceux de 2009 (déclarés en 2010) et les premières lettres pourraient déjà sortir aujourd'hui. 

Voici comment fonctionne la nouvelle évaluation synthétique
. Dans la phase préliminaire, le nouveau compteur de revenus compare les dépenses totales et effectives du contribuable avec les revenus déclarés. Pour ce faire, il prend en compte :
– certaines dépenses engagées directement par le contribuable ou par le membre de la famille fiscalement à charge résultant du Registre des Impôts ou indiquées par le contribuable lui-même dans sa déclaration d'impôts ;
– les dépenses pour certains éléments, obtenues en appliquant la valorisation à certaines données (les dépenses de maintien des actifs présents au Registre : logement, moyens de transport, etc.) ;
– la part relative aux augmentations de capital ;
– la part d'épargne créée au cours de l'année.
Uniquement dans le cas où le contribuable ne fournirait pas les informations nécessaires concernant les dépenses énumérées ci-dessus, le bureau prendra également en considération les dépenses courantes, quantifiables sur la base de la moyenne Istat, qui contribueront à la détermination synthétique du revenu.

La nouvelle méthode double les moments de confrontation avec le citoyen. Le contribuable peut apporter des précisions sur les postes de dépenses identifiés et sur ses revenus. En d'autres termes, il peut prouver que les dépenses engagées au cours de l'année ont été financées par des revenus exonérés ou par des revenus soumis au précompte mobilier ou par des revenus légalement exclus de la formation de l'assiette imposable. En outre, il peut fournir des éléments de rectification des données et d'intégration des informations présentes dans le registre fiscal, démontrer avec des preuves directes que certaines dépenses attribuées ont un montant différent ou qu'elles ont été engagées par des tiers.

Passez en revue