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Naspi 2016 : exigences, calcul, durée. Nouveau pour la nouvelle année

Des conditions d'accès à la durée, du calcul aux catégories protégées, en passant par l'état de chômage, l'obligation de signer la convention de service et les sanctions pour ceux qui ne respectent pas les règles. De nombreuses innovations sont entrées en vigueur pour Naspi, l'amortisseur social visant à protéger les citoyens qui ont involontairement perdu leur emploi

Nouvelle année, nouvelles règles. Dans le domaine des filets de sécurité sociale, de nombreux changements sont entrés en vigueur concernant Naspi, Asdi et Dis-coll, allocations chômage destinée à protéger les travailleurs ayant involontairement perdu leur emploi et entrée en vigueur le 1er mai 2015 en vertu du Jobs Act.

Les décrets approuvés en Conseil des ministres fin octobre ont modifié le mécanisme de fonctionnement des subventions, établissant des innovations importantes en termes de durée, d'exigences, d'obligations, de sanctions et de couverture.

En ce qui concerne notamment la Nouvelle Assurance-Emploi, mieux connue sous le nom de Naspi, les changements sont importants. Voyons donc en détail quelles sont les nouvelles règles en vigueur pour 2016.

NASPI : QU'EST-CE QUE C'EST ET COMMENT ÇA MARCHE

Naspi est l'amortisseur social créé pour remplacer l'ancien Aspi et destiné à la protection des catégories suivantes :

– les travailleurs qui ont involontairement perdu leur emploi ;

– les travailleurs qui ont démissionné pour un motif valable

– les travailleurs qui ont mis fin à leur relation de travail d'un commun accord dans le cadre de la procédure visée à l'article 7 de la loi 1 5 juillet 1966, n. 604, tel que modifié par l'article 1, paragraphe 40, de la loi no. 92 de 2012.

Les permanents de l'administration publique et les exploitants agricoles, catégories déjà couvertes par d'autres allocations, sont exclus du dispositif.

Pour accéder au NASpI, le travailleur doit introduire une demande spécifique par voie électronique auprès de l'INPS dans les 68 jours à compter du début de la situation de chômage.

NASPI : EXIGENCES D'ACCÈS

Afin de bénéficier du Naspi, les chômeurs doivent remplir certaines conditions établies dans le décret approuvé le 20 février 2015 :

– état de chômage conformément à l'article 1, paragraphe 2, lettre c), du décret législatif n° 21 du 2000 avril 181 et ses modifications ultérieures ;

– au moins treize semaines de cotisations au cours des quatre années précédant le début de la période de chômage ;

– trente jours de travail effectif, quel que soit le minimum de cotisation, dans les douze mois précédant le début de la période de chômage.

NASPI : DURÉE

La législation précédente prévoyait que pour 2015 et 2016, les travailleurs pouvaient utiliser Naspi pendant une période maximale de 24 mois. Pour 2017 cependant, la durée maximale aurait été raccourcie, passant à un maximum de 18 mois.

La nouvelle disposition, établie par le décret d'octobre et réglementée par la circulaire INPS n° 194 du 27 novembre, prévoit à la place que les événements de chômage qui surviendront à partir du 1er janvier 2017 pourront être pris en charge par la NASpI pendant un nombre de semaines égal à 50 % de celles couverts par les cotisations, au cours des 4 dernières années. La durée maximale est portée à 104 semaines (soit 2 ans) au lieu des 78 précédentes.

NASPI : CALCUL

Le montant maximum du Naspi ne peut jamais dépasser 1.300 4,33 euros. Pour calculer le montant mensuel de la prestation, il faudra diviser le total des salaires imposables à la sécurité sociale perçus au cours des quatre dernières années par le nombre de semaines de cotisations versées. À ce stade, il sera nécessaire de multiplier le résultat par 1.195. Si le salaire mensuel est égal ou inférieur à 75 75 euros par mois, le montant de l'indemnité sera égal à 25 % du salaire lui-même. Pour les montants inférieurs à 1.195 % du salaire mensuel, il faut ajouter XNUMX % de la différence entre le salaire mensuel et XNUMX XNUMX €.

A partir du 1er jour du cinquième mois de réception du Naspi, le montant de la subvention sera réduit de 3% par mois.

NASPI : TRAVAILLEURS SAISONNIERS

L'un des changements les plus importants concerne les travailleurs saisonniers employés dans le secteur du tourisme ou dans les stations thermales. Ces derniers pourront accéder à la subvention pour les événements de chômage survenus avant le 31 décembre 2015 et d'une durée inférieure à six mois. Sur la base des dispositions, il faut calculer les périodes de cotisation ayant déjà donné lieu au versement d'allocations chômage ordinaires à conditions réduites et mini Aspi 2012 utilisées au cours des quatre années de référence. Dans ces cas, Naspi ne peut pas dépasser la limite maximale de 6 mois.

NASPI : COLF ET DOMESTIQUES

La nouvelle législation prévoit une modification des conditions d'accès pour :

-femme de ménage,

- travailleurs domestiques,

– travailleurs à domicile,

– les salariés ayant des périodes de travail à l’étranger,

-travailleurs caractérisés par la neutralisation avec apport d'intérêt très daté et agricole.

Au regard de ces catégories, compte tenu de la difficulté d'identifier les 30 jours travaillés dans l'année, une condition nécessaire pour pouvoir bénéficier du Naspi sera d'avoir cinq semaines travaillées (semaines avec un minimum de 24 heures de travail rémunéré.

NASPI : LE NOUVEL ETAT DU CHOMAGE

Le décret n° 150 du 27 novembre modifie la définition du chômage, y compris les travailleurs sans emploi qui déclarent leur volonté d'exercer des activités professionnelles et de participer à des mesures de politique active du travail convenues avec le centre pour l'emploi.

Une fois la demande d'accès déposée par voie électronique (dans les 68 jours suivant le licenciement), le travailleur doit contacter le Pôle emploi de référence afin de procéder à la signature de la convention de services personnalisés. Il aura également l'obligation de participer à des initiatives et ateliers visant le renforcement des compétences, la formation et la requalification. Le chômeur devra également accepter les offres d'emploi jugées convenables.

En cas de non-respect des obligations, la nouvelle législation prévoit également des sanctions :

1. la réduction d'un quart de mois de salaire, en cas de première non-présentation ;

2. la retenue d'un mois de salaire à la deuxième non-présentation ;

3. la déchéance de l'allocation et l'état de chômage, en cas de nouvelle non-présentation.

Si, en revanche, le chômeur n'accepte pas une offre d'emploi jugée convenable en l'absence de motif justifié, la déchéance des prestations s'applique.

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