"L'Italie n'est pas en déroute" et "n'est pas sans gouvernement" après les élections législatives, car "le gouvernement Monti est en place et gouvernera jusqu'à la prestation de serment du nouvel exécutif". Par ailleurs, le professeur "représentera au mieux l'Italie au Conseil européen de la mi-mars", après avoir "consulté les forces politiques". C'est ce qu'a déclaré à Berlin le président de la République, Giorgio Napolitano, soulignant que désormais "il n'y a pas de maladie à gérer", mais une transition institutionnelle "physiologique" après les élections.
Le chef de l'Etat a alors déclaré ne voir "aucun risque de contagion" de l'Italie à d'autres pays, une crainte qui a plutôt été exprimée hier par le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaeuble.
« Le peuple souverain s'est exprimé librement – a poursuivi le président -. La démocratie c'est ça. Ce n'est pas que pour assurer un résultat qui nous rende peut-être plus détendus, nous puissions nous mettre d'accord à table sur le résultat des élections… ».
Napolitano – qui a rencontré aujourd'hui le président de la République allemande, Joachim Gauck – s'est donc dit « persuadé que l'Italie ne peut manquer de suivre la grande route de la construction européenne, d'assumer ses responsabilités et de faire sa part de sacrifices ».
