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Mumbai, tous les secrets de la jungle de la Bourse indienne : de l'arnaque du siècle d'Adani au dépassement de Londres

Cette année, le PIB de l'Inde dépassera celui du Royaume-Uni et d'ici 2023, la population indienne dépassera celle de la Chine - Malgré le scandale Adani, les investisseurs occidentaux n'ont pas abandonné la Bourse indienne

Mumbai, tous les secrets de la jungle de la Bourse indienne : de l'arnaque du siècle d'Adani au dépassement de Londres

La Bourse de Bombay fait compter les premiers dégâts après que la mousson de l'ouest a frappé le Groupe Adani, bien pire, selon Bloomberg, du ttempêtes Evergrande qui pèse encore sur la reprise de la Chine aujourd'hui, trois ans plus tard. Mais, grande surprise, les opérateurs occidentaux n'ont pas abandonné la liste indienne. Au contraire. Recherche Hindenburg, le fonds américain à l'origine de la crise d'Adani, "l'arnaque la plus spectaculaire de l'histoire financière", a dépensé une surprise faire l'éloge de la place indienne, considérée comme « l'expression d'un superpuissance du futur très prometteur". Un message singulier au lendemain de la chute brutale du conglomérat qui s'est effondré en seulement sept jours 112 milliards de dollars qui a impliqué de nombreux grands noms de la grande finance, de l'incontournable Crédit Suisse à TotalEnergies, séduits par l'ascension vertigineuse de l'empire des Gautan Adani, le fils d'un marchand de draps du Gujarat qui a réussi en vingt ans à amasser une richesse supérieure à celle de Jeff Bezos. Sauf alors à s'effondrer devant les accusations d'un analyste de Wall Street

Le PIB de New Delhi dépasse celui du Royaume-Uni

Une vraie piqûre, en somme. Mais que presque rien ne semble peser sur l'attractivité financière du terrain de Modi. En fait:

  • L'Inde est sur le point de célébrer plus d'un dépassement cette année. Le Le PIB de New Delhi dépassera celui du Royaume-Uni. L'économie de l'Inde, qui au tournant du millénaire représentait un peu plus d'un vingtième de la taille de l'Amérique, affiche aujourd'hui un rapport de un à sept. 
  • Toujours dans l'année, l'Inde elle dépassera la Chine en nombre d'habitants
  • tous leadership dans le logicielen témoignent les nombreux chefs d'entreprise de la Silicon Valley en provenance de Bangalore (du numéro un de Microsoft Satya Nadella à Sundar Pichai de Google) ainsi que la croissance de secteur automobile. Renault s'apprête à investir 600 millions d'euros dans le sous-continent où, aux côtés de Suzuki et des géants locaux (Tata, Mahindra, déjà opéré par Stellantis India en 2022 est devenu le troisième plus grand marché automobile au monde.
  • Narendra Modi pourboire pour l'exercice commençant en avril à un cCroissance du PIB de +6,5%, de loin parmi les plus élevés au monde et aussi dans le contexte des économies en développement, avec un déficit budgétaire à 5,9 % et une augmentation de 33 % des dépenses en capital. Des objectifs compatibles avec la croissance de l'industrie de défense (les exportations devraient être multipliées par cinq au cours des prochaines années) et la hausse de la consommation d'énergie, mais aussi avec la prudence de la banque centrale qui, après une hausse d'un quart de point des taux d'intérêt, a déjà anticipé d'autres mouvements vers le haut.
  • Une politique appréciée des investisseurs : En termes de performances boursières, la montée en puissance du pays s'est traduite ces neuf dernières années par un gain de performance exprimé en euros. Un chiffre exceptionnel si on le compare à celui des principaux indices mondiaux. Sur le plan des fondamentaux, selon les références mises à jour de Bloomberg, iLe P/E moyen de l'action indienne est d'environ 22,40x.
  • La Bourse indienne représente actuellement le troisième bourse en termes de poids spécifique dans le secteur émergent. Au cours de 2022, il a dépassé la Corée du Sud.

Le glissement de terrain d'Adani devrait continuer

Ces records ont cependant été mis en péril par les mésaventures du conglomérat créé par Adani qui, après avoir plus que divisé par deux la valeur des sept sociétés cotées en quelques jours, affiche encore ce matin des prix très gonflés : 141 fois les bénéfices contre 25 fois pour le concurrent Reliance ou 28 fois pour Apple- Le glissement de terrain du géant des infrastructures, des ports à l'énergie, cher au Premier ministre Modi est voué à se poursuivre encore un bon moment, après Hindenburg (déjà protagoniste d'un redoutable short sur les US marché) a Le schéma de Ponzi dévoilé du groupe : d'un côté un réseau de scompagnie fantôme dans les paradis fiscaux (avec la complicité de la Conmsob indienne) il a levé le capital, par contre l'argent ainsi collecté finissait dans financer des acquisitions groupe. 

Adani, bien qu'il n'ait aucune compétence particulière, s'est ainsi vu décerner le gestion des ports et aéroports, dont une part de l'aéroport le plus important, celui de Mumbai. Une marche imparable, à la performance fulgurante (+3.000 XNUMX % en cinq ans), mais bâtie sur du sable. comme l'a démontré Hindenburg, déclenchant une pluie de ventes. Une ascension uniquement possible avec le soutien du Premier ministre Modi, également du Gujarat, qui soutient l'ascension d'Adani depuis des années. Mais, au crédit du premier ministre hindou, il n'y a eu jusqu'ici aucune tentative de sauver son ami et compatriote au détriment du marché. Aussi parce qu'ils sont réels victimes de crack sont les groupes occidentaux, tout d'abord Énergies totales (37 % dans la filiale Gaz, 25 % dans celle dédiée aux énergies renouvelables et plus) ainsi que Citi. Au contraire, il écrit le , le Big Business indien ne pleure pas sur le sort du parvenu, déjà le deuxième homme le plus riche du monde, qui sacrifie aujourd'hui les milliards gagnés pour sauver ce qui peut l'être. 

Avec la bénédiction de Nathan Anderson, le PDG de Hindenburg qui a rédigé un rapport hermétique de 416 pages qui a démoli le groupe de haricots argileux : le stylo peut faire plus de dégâts que de puissance

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