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Députés, Grilli : "La stabilité du système bancaire n'est pas en danger"

Le ministre du Trésor lors d'une audience à la Chambre sur l'affaire MPS : « Les renflouements ne sont pas nécessaires. Ne pas insinuer des doutes sur la solidité du système, car celui-ci ne répond pas à la réalité. Même les événements du MPS ne changent pas la donne » – « Le MPS n'est pas un renflouement » – « La surveillance de la Banque d'Italie est bonne » – Obligation Monti : taux 9 %, +0,5 % tous les deux ans.

Députés, Grilli : "La stabilité du système bancaire n'est pas en danger"

Il ne faut pas « insinuer des doutes sur la solidité du Système bancaire italien", qui reste "stable” malgré l'histoire de Monte dei Paschi di Siena. En effet, l'une des "forces de l'Italie" est justement "la solidité reconnue de son système bancaire". Le secrétaire au Trésor a déclaré : Victor Grilli, lors d'une audience de chambre sur l'affaire Montepaschi. 

« Nos banques ont montré des capacités uniques – a poursuivi Grilli -. Aucune sauvegarde n'est nécessaire. Ne pas insinuer des doutes sur la solidité du système, car celui-ci ne répond pas à la réalité. Même les événements MPS ne changent pas le tableau ».

Quant à l'intervention décidée par le gouvernement Monti en faveur de Montepaschi, "cela ne revient pas à renflouer une banque insolvable – a encore précisé le ministre -, mais comme une opération de renforcement de capital au profit d'une banque encore saine financièrement et qui lui permet de répondre aux critères posés par l'ABE », l'Autorité bancaire européenne.

Une intervention qui "n'est pas en faveur des dirigeants ou des actionnaires, mais des épargnants de la Banque". Aussi parce que les obligations Monti pour Mps ne sont pas "une contribution non remboursable", mais "un prêt à un taux de 9 % et majoré de 0,5 % tous les deux ans dans la limite maximale de 15 % ». 

Selon Grilli, « le fonctionnement de surveillance sur Mps et la Fondation a été continue, prudente, appropriée et intensifiée au fil des ans, avec une action d'inspection et de surveillance de la Banque d'Italie qui a commencé en 2010 avec le gouverneur Draghi et s'est poursuivie en 2011, 2012 et encore aujourd'hui avec le gouverneur Visco ».

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