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Mps toujours en baisse en Bourse : les doutes sur l'augmentation de capital grandissent et l'hypothèse du partage des charges émerge

Hier Lovaglio, les banques du consortium de garantie et les représentants du Trésor ont fait le point au siège du MEF. Aujourd'hui l'hypothèse du partage des charges apparaît comme le plan B de la BCE

Mps toujours en baisse en Bourse : les doutes sur l'augmentation de capital grandissent et l'hypothèse du partage des charges émerge

Toujours la pression sur le titre de Monte del Paschi de Sienne qui est sur le chemin long et semé d'embûches qui devra la conduire à l'augmentation de capital prévue de 2,5 milliards, pour laquelle doutes et perplexités ne cessent d'émerger. Dans la matinée, l'action a subi une nouvelle baisse de plus de 6 points de pourcentage jusqu'à 22 euros, puis s'est légèrement redressée à 22,40 euros, en baisse de 5,33%. Au cours des 5 derniers jours, Mps a perdu environ 12 % également en raison de la regroupement d'actions.

La semaine prochaine, probablement le 13 octobre, la Consob devrait approuver l'opération, nécessaire pour financer les préretraites et réduire le nombre d'employés, comme l'a demandé Bruxelles. L'opération devrait alors commencer le 17 octobre, après le report par rapport à la première date du 10 octobre, même si quelqu'un fait l'hypothèse d'un autre report. La date limite est le 12 novembre.

Réunions serrées à la Mef

Dans l'opération le Trésor, actionnaire d'environ 64% de la banque, est le principal acteur, tenu de s'engager avec 1,6 milliard, mais ses yeux sont rivés sur les 900 millions non optés.

Hier le PDG de Mps, Louis Lovaglio, les banques du syndicat de garantie et les représentants du Trésor ont fait le point au siège du MEF, après les réunions tenues par Lovaglio ces dernières semaines avec les investisseurs, dont l'intérêt pour l'opération est une condition nécessaire pour que les banques du syndicat pré- -l'abonnement s'engage à garantir tout désabonnement.

Ils sont entrés récemment dans consortium de garantie Banco Santander, Barclays Bank Ireland, Société Générale et Sitfel Europe Bank, en tant que teneurs de livre associés, rejoignent BofA Securities Europe, Citigroup, Credit Suisse et Mediobanca rejoignent le consortium pour l'augmentation de capital.
mardi Bruxelles souligné les engagements de la banque en 22 points.

Vérifier l'hypothèse du partage des charges en tant que plan B au cas où la situation tournerait mal

Dans ces heures Le Messager a aussi parlé d'un Le partage du fardeau déjà dans le tiroir de la BCE en tant que plan B en cas d'échec du plan principal. Autrement dit, des bondholers seraient impliqués dans le capital, avec toutes les conséquences prévisibles, précise le journal. Le Trésor penserait à un consortium de système Salva-Mps dans laquelle pourraient être présents les investisseurs de référence contactés par Lovaglio, donc Anima et Axa, mais aussi les grandes banques et les grandes assurances : « Intesa, UniCredit, BPM, Bper, Agricole Italia avec une demande de 300 millions. Generali et Unipol assurances pour un total de 100 millions.

Yeux sur la participation d'Anima et Axa, au total 250-300 millions attendus

Jusqu'à présent, il avait été question d'une participation des deux partenaires industriels Âme et Axa avec une part globale d'environ 250-300 millions. Selon certains observateurs Axa il aurait donné sa volonté de participer à l'augmentation d'un montant d'environ 150 millions sans demander de modifications substantielles de l'accord de partenariat. Pour Le discours de l'âme semble plus complexe: d'une part, il faudrait une révision des accords de distribution (sur les garanties, les extensions et les commissions) contre la volonté d'investir environ 100-150 millions. En revanche, d'autres projets pour Anima lui-même émergent du Trésor.

Une part estimée à environ 100 millions d'euros au total pourrait provenir d'investisseurs institutionnels, tels que des fondations bancaires, notamment de Toscane, et de caisses de sécurité sociale telles que Enpam et Cassa Forense, et Inarcassa, avec lesquelles le MEF aurait initié des contacts.
Selon les rumeurs, une part pourrait provenir de l'entrepreneur français Denis Dumont, ancien actionnaire de Creval, dont la participation à l'opération est quasi certaine.

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