Le calendrier propose une bonne sélection de documentaires/films, dont le long métrage UMBERTO D. (1952) – VITTORIO DE SICA
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5 septembre 19:00 – Salle Casino LES CLASSIQUES DE VENISE Umberto D. (1952) de Vittorio De Sica – Italie, 89′
vo italien – s/t anglais – Carlo Battisti, Maria Pia Casilio, Lina Gennari
Le film raconte les difficultés quotidiennes et les petites humiliations d'Umberto D., ancien fonctionnaire ministériel à Rome, et désormais avec une trop petite pension : la soupe populaire, le prêteur sur gage, la vente de livres, les amis qui se retirent, la logeuse qui la sous-loue. chambre. Seule la bonne Maria est affectueuse, et la compagnie principale est celle du petit chien Flaik. Maria, également seule, lui confie qu'elle est enceinte et que ses deux amants déclinent toute responsabilité. Fébrile, Umberto est admis à l'hôpital, où il essaie de rester le plus longtemps possible pour économiser sur le loyer. De retour chez lui, il trouve des travaux de rénovation en cours en vue du mariage de la maîtresse. Il cherche le chien et Maria, en larmes parce qu'elle a été abandonnée par les deux soldats, l'avertit que Flaik s'est échappé après que la maîtresse ait délibérément laissé la porte ouverte. L'homme se rend au chenil où il le trouve juste à temps pour éviter sa suppression. Autour de la ville, il essaie de mendier, mais sa dignité l'en empêche. Déterminé à se suicider, Flaik dans les bras, il franchit un passage à niveau à l'arrivée du train. Le chien terrifié s'enfuit. Le train passe pendant qu'Umberto court après lui. Les deux se retrouvent et on les voit s'éloigner en jouant dans une allée, tandis qu'une foule d'enfants courent vers la caméra.
Commentaire du réalisateur
Zavattini et moi avions deux conceptions différentes sur la façon de visualiser, pour ainsi dire, notre personnage et de le rendre capable d'exprimer pleinement le drame qu'il était appelé à vivre. Zavattini l'imaginait plutôt humble et de statut social très modeste [...]. Il m'a en revanche semblé opportun de placer Umberto D. à un niveau supérieur, c'est-à-dire d'en faire un ancien fonctionnaire de l'État au sens précis qu'on donne habituellement à ce mot. [...] ma façon de voir l'a emporté et maintenant Zavattini est le premier à s'en réjouir. (Vittorio De Sica, Réalisateur et scénariste devant le personnage, dans "Script", janvier 1952)
Calendrier:
ÖMER LÜTFI AKAD – GELIN (LA MARIÉE, 1973) Turquie, 87′
Hülya Koçyigit, Kerem Yilmazer, Ali Sen
FRANCESCO BARILLI – FAUTEUILS ROUGES. PARME ET LE CINÉMA [DOCUMENTAIRES] Italie, 90′
MARCO BELLOCCHIO - LA CHINE EST PROCHE (1967) Italie, 108′
Glauco Mauri, Elda Tattoli, Paolo Graziosi
ROBERT BRESSON – MOUCHETTE (TOUTE LA VIE EN UNE NUIT, 1967) Française, 82′
Nadine Nortier, Jean-Claude Guilbert, Marie Cardinal
JACK CLAYTON – LES INNOCENTS (SUSPENSE, 1961) Royaume-Uni, États-Unis, 100′
Deborah Kerr, Peter Wyngarde, Megs Jenkins, Michael Redgrave
GEORGIJ DANELJIA – JA SAGAJU PO MOSKVE (EN MARCHE DANS MOSCOU, 1963) URSS, 78′
Nikita Mikhalkov, Aleksei Loktev, Galina Polskikh
VITTORIO DE SICA – UMBERTO D. (1952) Italie, 89′
Carlo Battisti, Maria Pia Casilio, Lina Gennari
ALLAN DWAN – LE MASQUE DE FER (1929) Etats-Unis, 97′
Belle Bennett, Marguerite De La Motte, Dorothée Revier
MARCO FERRERI – LE PUBLIC (1971) Italie, France, 111′
Enzo Jannacci, Claudia Cardinale, Ugo Tognazzi
CHINLIN HSIEH – GUANGYIN DE GUSHI – TAIWAN XIN DIANYING (FLOWERS OF TAIPEI – TAIWAN NEW CINEMA) [DOCUMENTAIRES] Taipei chinois, 110′
Apichatpong Weerasethakul, Olivier Assayas, Marco Müller, Kiyoshi Kurosawa, Hirokazu Kore-eda, Jia Zhangke, Tian Zhuangzhaung, Wang Bing, Ai Weiwei, Hou Hsiao-hsien