Partagez

Milan-Inter est le derby des rookies

Débuts absolus du nouvel entraîneur de l'Inter, Stefano Pioli, mais le derby de Milan, c'est aussi le premier derby de l'entraîneur des Rossoneri, Vincenzo Montella - San Siro bondé comme au bon vieux temps - C'est déjà le derby des Chinois qui ont acheté l'Inter et qu'ils prennent le contrôle de Milan.

Milan-Inter est le derby des rookies

Le derby des premières fois. Pour Vincenzo Montella, lors de son premier derby à Milan, mais surtout pour Stefano Pioli, lors de ses débuts absolus sur le banc des Nerazzurri. Et si l'on y ajoute les chiffres de San Siro (78 3,7 spectateurs attendus, record de 217 millions de recettes), on comprend à quel point la 165e rencontre entre Milan et l'Inter (la 13e en championnat) est vraiment attendue, voire très attendue. En ce week-end de grands matches à travers l'Europe, la Serie A aura aussi son mot à dire : le derby della Madonnina sera suivi dans de nombreux pays, avec la Chine en spectateur plus qu'intéressé. En fait, si l'Inter est déjà entre les mains de Suning depuis un certain temps, pour Milan, ce n'est qu'une question de jours : le XNUMX décembre, il y aura la fermeture et le transfert de propriété qui en découle au consortium chinois. « Je ne sais pas si ce sera le dernier derby de Berlusconi mais je sais que c'est mon premier – a ignoré Montella. - Je ressens de l'émotion et de la curiosité, ce match n'est pas décisif mais il est fondamental pour nous. L'Inter est une équipe de grande valeur, et ils ont toujours bien fait dans les matches difficiles. Se sentir favori, même inconsciemment, serait une très grave erreur : le classement n'y est pour rien ».

Le concept de l'entraîneur Rossoneri peut être partagé, conscient qu'il a rassemblé le maximum disponible (peut-être même quelque chose de plus) avec une équipe intéressante mais certainement pas d'excellente qualité. Bref, tout le contraire de l'Inter, à 8 points de ses cousins ​​malgré les investissements colossaux de l'été, pourtant frustrés par un chaos corporatif qui a fini par "brûler" à la fois Mancini et De Boer. Désormais, le banc le plus chaud d'Italie appartient à Pioli, appelé à la tâche extrêmement difficile de grimper au classement jusqu'à la troisième place, actuellement occupée par Milan. « L'émotion monte mais aussi la conscience de s'être préparé de la meilleure des manières - a expliqué l'entraîneur des Nerazzurri. - Il faut jouer avec passion et mettre toute l'énergie qu'on a sur le terrain, on va affronter le match avec fougue et fougue pour montrer à tout le monde qu'on est l'Inter. Le derby est "le jeu" mais nous voulons qu'il devienne "notre jeu" aussi pour donner de la joie aux fans." Beaucoup de charge des deux côtés, tout comme il s'agit d'un derby aussi prestigieux. Le terrain devra parler maintenant : seul cela nous dira qui, entre Montella et Pioli, a le mieux préparé pour le match. L'entraîneur des Rossoneri n'a qu'un seul gros doute concernant Romagnoli : le défenseur semblait hors de combat, mais à la place, il a été appelé. Nous verrons si Montella décide de le risquer ou non, en tout cas Gustavo Gomez est déjà prêt à le remplacer et à faire équipe avec Paletta, dans une défense qui verra également Abate et De Sciglio sur les flancs et Donnarumma dans les buts. Tout le reste est décidé, avec Kucka, Locatelli et Bonaventura au milieu de terrain et le trident Suso, Bacca (favori à Lapadula) et Niang en attaque. Plus de mystère, forcément, sur les choix de Pioli, qui devrait privilégier le 4-3-3 pour ses débuts à la tête de l'Inter. Au second rang, pour protéger Handanovic, il y aura Ansaldi, Miranda, Murillo et Santon, au milieu Joao Mario, le Medel de retour et un entre Brozovic (favori) et Banega. Pas de doutes plutôt en attaque, où le coach confirmera le trident Candreva-Icardi-Perisic. San Siro claque, Milan revêt sa robe de gala pour l'une de ses soirées les plus prestigieuses. En espérant que la photo soit à la hauteur du cadre.

Passez en revue