Oui à la règle d'or pour l'Italie. C'est ce qu'a déclaré Angela Merkel lors de la conférence de presse à l'issue du sommet de l'UE à Bruxelles. « Monti – ce sont les mots de la chancelière allemande – nous a dit que le pacte de stabilité partait une marge de manœuvre et que l'Italie veut l'utiliser, mais en restant obéissant et fidèle à l'Alliance. Feu vert, donc, à la demande du Premier ministre italien d'utiliser la flexibilité offerte par le pacte pour relancer les investissements : "Le 'bras préventif' du pacte de stabilité peut être utilisé lorsqu'il y a un déficit inférieur à 3 %, et l'Italie est là ”.
Sur la situation politique italienne, Merkel nie avoir jamais espéré une "Grosse koalition", ajoutant toutefois "qu'il ne serait pas mauvais de voir un gouvernement le plus tôt possible". Dans tous les cas, une décision dans ce sens "n'appartient qu'aux Italiens".
Le président français François Hollande a également évoqué la lettre de Monti au sommet de l'UE et le rôle du Premier ministre italien dans "la mise en place d'outils et de mesures pour arrêter la spéculation", saluant "ses actions comme importantes non seulement pour le pays, mais pour l'ensemble de L'Europe ".
