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Mediobanca et Generali, les nouvelles règles de gouvernance interdisent les doubles rôles

Que feront Nagel et Bollorè après l'entrée en vigueur des nouvelles règles établies par la Banque d'Italie, la Consob et l'Isvap sur la gouvernance et sur l'interdiction de cumuler des fonctions transversales dans des entreprises concurrentes du système de crédit, d'assurance et financier ? La réponse d'ici le jeudi 26 avril, juste avant le meeting Generali de samedi

Mediobanca et Generali, les nouvelles règles de gouvernance interdisent les doubles rôles

Quel fauteuil choisiront Alberto Nagel et Vincent Bollorè ? Celle de Mediobanca ou celle de Generali ? Jamais comme cette année la veille des grandes assemblées d'entreprise n'a été chargée de tensions en raison de l'application de l'article 36 du décret Salva Italia qui interdit le dédoublement des mandats dans des entreprises concurrentes dans les banques, les assurances et la finance. L'interdiction n'a pas lieu en groupe et en présence d'un contrôle, qui peut aussi être de fait et conjoint. Les nouvelles règles d'application, même incomplètes, rendues publiques hier par la Banque d'Italie, la Consob et l'Isvap en application de la première réforme du gouvernement Monti exigent des choix rapides. Sinon, vous courez le risque de perdre toutes vos missions.

Certains grands noms ont déjà résolu leurs incompatibilités : le président d'Intesa Giovanni Bazoli a quitté Ubi, Carlo Pesenti a opté pour Mediobanca en quittant Unicredit, Francesco Gaetano Caltagirone a préféré Generali à Mps. Mais il reste encore de nombreux cas épineux. Et il y a 250 places à gagner. Que feront Palenzona (Mediobanca ou Unicredit ?), Vita (Unicredit ou Allianz ?), Jonella Ligresti (Fonsai ou Mediobanca ?), Doris (Mediobanca ou Mediolanum ?), Gabriele Villa (maire de Mediobanca ou de Credito Artigiano ?).

Mais les complots les plus sensibles politiquement sont ceux liant Mediobanca à Generali, où Piazzetta Cuccia, qui a toujours nié en exercer le contrôle, est en tout cas le premier actionnaire de la Leone avec 13,5%. Samedi prochain, il y a la réunion Generali à Trieste et d'ici le jeudi 26, Alberto Nagel, vice-président de Leone et PDG de Mediobanca, Saverio Vinci et Vincent Bollorè devront choisir. Et la décision ne sera pas sans douleur, même si dans le cas de Nagel c'est évidemment évident.

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