Après une journée d'angoisse et de désespoir et après de furieuses polémiques entre John Elkann et Antonio Conte sur les charges de travail en équipe nationale, la nouvelle est arrivée dans la soirée à laquelle personne ne s'attendait et qui représente une sorte de miracle : Claudio Marchisio, le talentueux milieu de terrain de la Juventus et l'Italie, n'a pas de blessure de croisé au genou droit, contrairement à ce qui avait été initialement diagnostiqué par le médecin de l'équipe nationale, le professeur Castellacci. C'est ce qu'a communiqué la clinique Fornaca de Turin où le joueur a subi deux IRM.
Désormais, Marchisio devra passer des jours de repos absolu et son état sera surveillé en permanence, mais selon toute probabilité, il pourra continuer à être le protagoniste de la finale de la saison à la Juventus et en équipe nationale.
"Vous m'avez envoyé tellement de chance que la situation est meilleure, bien meilleure que prévu", a tweeté Marchisio avec joie, qui a remercié tout le monde pour l'affection qu'on lui témoignait.
Mais avant le soupir de soulagement, les haillons avaient volé entre John Elkann, le président du FCA et grand fan de la Juve comme son grand-père Gianni Agnelli, et l'entraîneur de l'équipe nationale, Antonio Conte. Elkann avait accusé Conte pour les charges de travail dans l'équipe nationale et Conte avait répondu en disant que lorsqu'il entraînait la Juve, Elkann ne lui avait jamais posé de questions sur les charges de travail. La réplique d'Elkann : "Le métier de sélectionneur est différent de celui d'entraîneur : Conte veut-il entrer dans l'histoire comme le sélectionneur de l'équipe nationale qui cumule le plus grand nombre de blessures parmi ses joueurs ?"
Et dire que l'Italie de Conte jouera le prochain match amical en début de semaine prochaine au Juventus Stadium de Turin, mais peut-être que la fin heureuse de Marchisio réconciliera tout le monde. Ou du moins l'espère-t-on.
