Un toit de Euros 30mila en concert pour les cachets des grands chefs d'orchestre et les solistes les plus recherchés. C'était la limite fixée par les compagnies d'opéra pour mettre fin à l'anarchie des années XNUMX et XNUMX, quand en Italie les stars de la musique gagnaient des sommes astronomiques. Les chiffres des nouveaux tarifs en vigueur dans les institutions musicales de notre pays ont été dévoilés par le mensuel Classic Voice, aujourd'hui en kiosque avec le nouveau numéro.
Comme pour Cantanti, celui qui gagne le plus peut collecter Euros 20mila pour un concert et 17mila pour chaque représentation d'opéra. Les réalisateurs les plus titrés, en revanche, voyagent autour de 60 XNUMX euros pour chaque production.
Bien sûr, ce ne sont pas des chiffres pour tout le monde. Seule l'élite du secteur peut demander ce niveau de cachet, mais ce n'est peut-être pas l'aspect le plus important. Outre le montant du chèque, pour les artistes, il importe la régularité et la ponctualité des paiements. Ceux qui se produisent dans des temples de la musique tels que La Scala à Milan, Santa Cecilia à Rome et la Fenice à Venise savent qu'ils n'auront aucun problème.
Ceux qui travaillent au Teatro Lirico i Cagliari, en moyenne, pour être payé il faut bien attendre trois ans. A Gênes l'attente dure une annéealors qu'un Florence et à l'Opéra de Rome vous naviguez entre sept et neuf mois. La raison? Les théâtres se retrouvent souvent sans liquidités, souvent sans leur faute : même si leur budget est en ordre, ils reçoivent des fonds publics avec une fréquence (et un montant) irréguliers. Résultat : les jeunes talents (mais aussi les maîtres confirmés) préfèrent chercher un emploi à l'étranger.