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L'Inter tente d'accrocher la Juve, Rome conquiert Florence

Contre Gênes à San Siro, l'équipe de Conte cherche la victoire qui leur permettrait d'atteindre la Juve en tête du classement - Roma écrase la Fiorentina 4-1 : Montella limogé.

L'Inter tente d'accrocher la Juve, Rome conquiert Florence

Opération d'amarrage. L'Inter veut répondre à la Juventus, victorieux mercredi face à la Sampdoria, et reprend la tête du classement, quoique partagée. Le match contre Gênes (à 18 heures) devient si fondamental pour de nombreuses raisons, aussi parce que ce sera le dernier avant la trêve de Noël : le passer avec 3 points rendrait tout plus doux, vice versa il y a même le risque de gâcher les vacances. Devant ensuite, il y a un adversaire en grande difficulté, pas du tout régénéré par Thiago Motta, dont l'unique victoire remonte au 26 octobre face à Brescia : depuis, trois nuls et quatre défaites en sept rencontres, la dernière dans le derby de samedi dernier. En d'autres termes, cela ressemblerait à une promenade, sauf que l'Inter arrive à cet engagement plus rafistolé que jamais.

Depuis au moins deux mois, on parle d'une équipe en cas d'urgence, mais maintenant, le blessures de Barella, Sensi, Sanchez, Gagliardini et Asamoah les disqualifications de Brozovic et Lautaro se sont ajoutées, obligeant Conte à même tirer de la Primavera. "Nous avons un deck encore plus court que d'habitude mais je suis confiant car nous savons donner le meilleur de nous-mêmes dans ces conditions", a passé sous silence le coach. - Nous jouons le match le plus important de l'année contre Gênes, nous construisons quelque chose de grand et clôturer 2019 au sommet couplé avec la Juve serait d'une valeur considérable. Notre parcours ne fait que commencer, au milieu de nombreuses difficultés : il ne faut pas forcément gagner, il faut construire un projet pour pouvoir durer, être crédible et gagner". En effet, après avoir beaucoup couru, il serait dommage de mal finir l'année, d'autant que la trêve coïncide avec l'ouverture du marché.

Le club travaille pour donner à Conte les renforts demandés (Kulusevski ou De Paul pour l'attaque, Vidal au milieu de terrain et Marcos Alonso sur l'aile, plus éventuellement un défenseur si Godin devait partir), mais le reste dépend de lui, avec le conscience que rester au sommet de la ligue peut inciter les propriétaires à investir. Et puis à bas avec Gênes, que l'entraîneur affrontera une urgence 3-5-2 avec Handanovic dans les buts, Godin, De Vrij et Skriniar en défense, D'Ambrosio, Vecino, Borja Valero, Agoumé et Lazaro au milieu de terrain, Lukaku et Esposito en attaque. Système de jeu similaire également pour Thiago Motta, en manque de points pour améliorer un classement qui le voit malheureusement à l'avant-dernière place. Ce n'est certainement pas l'occasion la plus facile à San Siro mais l'entraîneur tentera avec Radu entre les poteaux, Biraschi, Romero et Criscito dans le dos, Ghiglione, Radovanovic, Schone, Cassata et Ankersen dans l'entrejeu, derrière le duo offensif composé d'Agudelo. et Pinamonti. 

En attendant, la Roma continue de gagner, à tel point qu'elle s'insinue avec force dans la partie supérieure du classement. Le net succès de Florence signifie des vacances à la quatrième place, mais aussi, sinon surtout, une belle hypothèque sur le terrain de la Ligue des champions, ainsi qu'un message haut et fort aux meilleurs joueurs de la classe : le 12 janvier, après la pause et Turin, ce sera Roma-Juventus à l'Olimpico, et qui sait ce que le scudetto ne trouve pas de prétendant de plus. Les résultats des Giallorossi (7 victoires, 1 nul et 1 défaite en 9es de finale) autorisent des discours de ce type, d'ailleurs tout comme pour les cousins ​​de la Lazio, aussi parce qu'ils confirment une tendance absolument positive, fruit d'une solide phase défensive et une offensive tout aussi efficace. 

« Je ne sais pas s'il est simpliste de ne parler que de la quatrième place, pour moi ce qui compte c'est le prochain match – a fait un clin d'œil à Fonseca. - Je dois dire que je suis très satisfait, nous avons bien préparé le match en alignant tout ce que nous avions étudié. Ce n'était pas facile contre la Fiorentina, ils avaient bien fait contre des grands comme l'Inter, la Juventus et l'Atalanta. On a fait un super match, il y a des aspects à améliorer mais je dois dire que l'évolution de l'équipe est bonne, les joueurs sont confiants et convaincus de l'idée, ça me fait plaisir ». En effet le sentiment est d'une Rome compacte avec son entraîneur, désormais convaincu que d'excellents résultats peuvent être obtenus grâce à son football. Le fait est que tout le monde profite de ce 4-2-3-1 atypique, dans lequel Dzeko, en plus de marquer, joue le rôle d'un véritable meneur de jeu offensif, comme en témoignent les deux passes décisives d'hier.

Le bosniaque était le grand protagoniste du match de Franchi, d'abord en le débloquant à la 19e minute sur un superbe jeu de l'axe Pellegrini-Zaniolo, puis en conciliant les troisième et quatrième buts de son équipe, ouverture d'abord pour Lorenzo (73') puis pour Nicolò (88 '). Entre les deux, un superbe coup franc de Kolarov (21e) et une frappe de Badelj (34e) qui semblait pouvoir rouvrir le jeu, avant que la Fiorentina ne soit contrainte de céder à la supériorité de ses adversaires. L'envers de la médaille de la soirée sont justement les Viola, contraints de faire face à une énième défaite et un classement qui commence à faire peur : désormais la zone de relégation, avec un match de plus, n'est plus qu'à 4 points. Et comme c'était dans l'air, l'exemption est arrivée pour Vincenzo Montella.

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