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L'Arera règne sur le service de l'eau : un bénéfice de 50 milliards pour l'Italie

Le 15 mai du 10 au 13, dans le cadre de la Fête de l'Eau à Bressanone, l'Etude "Impacts économiques, sociaux et environnementaux de la réglementation dans le secteur de l'eau" sera présentée

L'Arera règne sur le service de l'eau : un bénéfice de 50 milliards pour l'Italie

En 2019, la régulation du service de l'eau de l'ARERA fête ses sept ans. Une période au cours de laquelle elle a connu d'intenses changements pour le secteur, culminant avec les récentes dispositions sur la qualité technique. Le chemin évolutif des entreprises est cependant loin d'être terminé. Ils doivent faire face à des défis majeurs tels que le changement climatique, le renouvellement des infrastructures, les investissements dans les réservoirs, la qualité de service.

Telles sont les réflexions sur lesquelles s'appuie l'Etude "Impacts économiques, sociaux et environnementaux de la réglementation dans le secteur de l'eau", qui sera présentée le 15 mai du 10 au 13, dans le cadre de la Fête de l'Eau à Bressanone, lors d'un séminaire organisé par Agici par le professeur Andrea Gilardoni et par Utilitatis.

L'étude analyse les principales transformations intervenues dans le SII, à travers les effets directs et indirects de nature économique, sociale et environnementale, en se plaçant du point de vue des opérateurs, des parties prenantes et de la communauté.

En résumé, les principaux résultats sont :

  • Les investissements réalisés ont augmenté de 80 %, passant d'environ 1 milliard en 2008 à 1,8 milliard en 2018. Par ailleurs, les dépenses publiques pour le service intégré de l'eau ont diminué : les Comptes publics territoriaux sur la période 2009-2016 ont enregistré des dépenses allant de 1,29 €.0,67 milliard à 70 milliard d'euros. En revanche, les prêts de la BEI ont augmenté de 2007 % entre les périodes 2012-2013 et 2018-XNUMX.
  • La valeur ajoutée générée par les entreprises du secteur, sur la période 2008-2017, a augmenté d'environ 60 % de 2008 à 2017, passant de 3,6 milliards d'euros à 5,9 milliards d'euros. La rémunération des employés et des fournisseurs sont les composantes les plus importantes, suivies de la valeur retenue qui représente la richesse utilisée pour de nouveaux investissements, pour les actionnaires (municipalités) et pour augmenter les fonds propres.
  • La réglementation du secteur de l'eau n'a pas affecté la durabilité sociale des tarifs. En effet, les factures, tout en augmentant d'environ 5,2 % par an sur la période 2008-2012, et de 5,9 % sur la période 2013-2018, restent inférieures au seuil de 3 % du revenu net moyen des familles italiennes.
  • D'ici 2040, l'atteinte des objectifs de qualité technique fixés par l'ARERA se traduira par un bénéfice net en termes économiques, environnementaux et sociaux de plus de 50 milliards d'euros. En effet, contre 30 milliards d'euros de coût du service de l'eau, il y a des bénéfices de plus de 80 milliards d'euros dus à la réduction des fuites, à la réduction des interruptions de service, à l'amélioration du service d'eau potable et d'assainissement et à la réduction de l'évacuation des boues dans les décharges. .
  • Les impacts économiques, sociaux et environnementaux découlent de la comparaison entre un scénario hypothétique inertiel, dans lequel l'absence de l'ARERA est attendue, et un scénario avec l'intervention de l'ARERA qui détermine l'atteinte accélérée des objectifs de qualité technique et leur maintien dans les années .
  • Les bénéfices les plus importants sont ceux liés à la réduction des pertes, soit environ 59 milliards d'euros. La plus petite quantité d'eau dispersée détermine, en effet, d'une part, une économie sur le coût engagé pour générer la ressource et, d'autre part, un impact environnemental plus faible, en termes de CO2, en raison de la moindre consommation d'énergie en phase aqueduc.
  • L'impact dû à l'amélioration du service d'assainissement de 18,3 milliards d'euros est également significatif. En fait, le respect des règles de l'UE en matière d'épuration évite à la fois le paiement d'amendes et la pollution de l'environnement, grâce à la réduction des polluants due à une plus grande épuration des eaux usées. A cela s'ajoutent des rejets atmosphériques moindres dus à la plus grande efficacité des usines et de la valorisation.

« L'ARERA – lit une note de l'Agici – au cours de ces sept années a contribué à l'amélioration de l'IWS en veillant à ce que les opérateurs atteignent et maintiennent un bon équilibre économique et financier. Cet équilibre a permis non seulement d'élever le niveau de qualité du service mais aussi de créer de la richesse pour les salariés, les fournisseurs, les actionnaires, l'Etat et in fine la collectivité. Tous les impacts positifs du changement sont immédiatement perceptibles, mais une partie substantielle de l'amélioration aura lieu dans le futur tant que nous poursuivrons sur la voie de l'excellence ».

"Enfin - poursuit l'Agici - grâce à la régulation de la qualité technique, il sera enfin possible de disposer d'une base de données partagée et transparente sur les performances des responsables SII, premier pas vers la conception de politiques efficaces et efficientes dans le secteur" .

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