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Le Mes divise le Gouvernement : Renzi et Zinga pour le Oui, M5S pour le Non

Utiliser ou ne pas utiliser les 36 milliards que le nouveau Mes met à la disposition de l'Italie pour faire face - sans conditions - à l'urgence sanitaire ? Toute l'aile réformiste du gouvernement - de Renzi à Zingaretti avec la bénédiction de Prodi - dit oui mais les Cinq Etoiles s'y opposent, prenant à contre-pied l'ambigu Conté à la veille du Conseil européen

Le Mes divise le Gouvernement : Renzi et Zinga pour le Oui, M5S pour le Non

Utiliser ou ne pas utiliser je 36 milliards d'euros que le nouveau Mes, le Fonds Salva-Stati, met à la disposition de l'Italie sans conditions sinon de les affecter à des dépenses directes ou indirectes pour la lutte contre le Coronavirus ? A quelques jours du Conseil européen des chefs d'Etat et de gouvernement qui doit se prononcer sur la compromis trouvé la semaine dernière, la majorité gouvernementale se divise et dépouille de manière sensationnelle les deux l'ambiguïté du premier ministre Conte que l'incohérence conceptuelle des préjugés idéologiques des Cinq Etoiles.

Avec la bénédiction de l'ancien président de la Commission européenne et ancien Premier ministre, Romano Prodi ("Le Mes n'est plus conditionnel, je ne comprends plus mon pays : je serais sur le point de l'utiliser"), toute l'aile réformiste du Gouvernement - d'abord avec le leader d'Italia Viva, Matteo Renzi, puis aussi avec le secrétaire du Parti démocrate, Nicola Zingaretti, en accord avec le ministre de l'Economie, Roberto Gualtieri – prend parti sans équivoque en faveur des Mes et l'utilisation de ces 36 milliards qui seraient si commodes pour l'Italie à la veille de la pire récession depuis la Grande Dépression des années XNUMX.

Tout le contraire est l'orientation des Cinq Etoiles et du ministre des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, qu'en dépit de l'absence de conditions, ils continuent obstinément à dire de non à Mes, prétendant que la première et la dernière version du Fonds sont la même chose.

Maintenant, il sera intéressant de voir quels sauts périlleux le premier ministre devra faire Giuseppe Conte en vue du Conseil européen et face à la nette scission de la majorité. Jusqu'à présent, il a chassé les grillini, disant qu'il est contre le Mes, mais, s'il ne veut pas envoyer le gouvernement en crise au milieu de l'urgence sanitaire, tôt ou tard, il devra reconnaître la réalité et c'est que le nouveau Mes n'est pas celui que le gouvernement Berlusconi a lancé en 2010 et n'implique aucune condition stricte pour ceux qui l'utilisent et encore moins l'arrivée de la terrible Troïka. La réplique de l'humiliation infligée à la Grèce à l'époque n'est pas à l'ordre du jour et tôt ou tard la vérité se chargera de démentir à la fois les mensonges des grillini et les ambiguïtés de l'ineffable Conte.

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