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Les bourses croient au couple Merkel-Sarkozy et les banques font voler les listes : Milan +3,67%

L'engagement de l'Allemagne et de la France sur la recapitalisation des banques européennes par le sommet de Cannes plaît aux marchés qui s'envolent sur tout le Vieux Continent - Unicredit en plein boom qui gagne 12,21% - Fiat s'en sort aussi très bien (+6,2%), Intesa (+5,7%) et Pirelli (+4,2%) – Pure Wall Street est en hausse

Les bourses croient au couple Merkel-Sarkozy et les banques font voler les listes : Milan +3,67%

ASSIS AU GALOP. RUSSIE FINALE À MILAN +3,21 %
LES MARCHÉS CROIENT AU COUPLE MERKEL-SARKOZY

Piazza Affari clôt la séance en trombe, l'indice FtseMib progressant de 3,67% à 16.098 1,8. Les autres Bourses européennes ont également été positives : Londres progresse de 2,13%, Paris +3,02%, Francfort +2,3%. Scénario similaire outre-Atlantique. Aujourd'hui, c'est la fête de Columbus Day en Amérique. Le marché des obligations d'Etat est fermé, tandis que la Bourse fonctionne normalement et progresse vigoureusement : Dow Jones +2,9%, S&P +2,9%, Nasdaq +1,6%. L'euro court au lendemain de l'accord franco-allemand sur la crise de la dette européenne : la monnaie unique s'apprécie de 1,36 % à 1,9 contre dollar. En fait, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy, après une réunion hier à Berlin, ont déclaré que leur objectif était de trouver une réponse durable aux problèmes d'endettement de la Grèce et de parvenir à un accord sur la manière de recapitaliser les banques européennes. Mais les détails de leur plan n'ont pas été divulgués, ce qui n'a pas empêché la diffusion d'un certain optimisme : plus que les mots, c'est probablement le sauvetage de Dexia par la Belgique et, dans une moindre mesure, par la France qui a compté. C'est la confirmation que, d'une certaine manière, la promesse d'éviter un Lehman Brothers européen sera tenue. L'optimisme retrouvé des investisseurs pousse les matières premières : pour le pétrole, c'est le quatrième jour consécutif à la hausse. Le Wti progresse de 84,5% à 1,2 dollars le baril, le Brent de +107,1% à 350 dollars. La semaine de réapparition du Trésor sur le marché avec des adjudications de BOT et de BTP s'ouvre dans le calme : le spread entre l'Italie et l'Allemagne est stable, le spread entre les obligations à dix ans des deux pays atteint 294 points de base, en ligne avec la clôture de la session précédente. A noter que le spread entre l'obligation espagnole et la bund allemande chute à XNUMX points de base.

DOUCHE FROIDE DE VIENNE, ERSTE BANK S'EFFONDRE -13%
ET LE DÉFAUT DE LA BANQUE DE PROTONS ARRIVE À ATHÈNES

Dans tous les cas, les banques de toute l'Europe restent faibles à l'exception des banques italiennes. Bien parti, l'EuroStoxx du secteur est désormais en baisse de 0,2%. On craint qu'il faille lancer d'importantes augmentations de capital et que les institutions détentrices d'obligations d'État grecques subissent un « haircut » (diminution de la valeur du remboursement) plus élevé que prévu. Parmi les baisses, le cas de l'autrichien Erste Group se démarque (-13%) après l'annonce d'une perte nette, pour 2011, de 800 millions d'euros. La banque avait clôturé les trois premiers trimestres de l'année avec un résultat net positif de 700 millions d'euros et pour l'ensemble de l'année le consensus des analystes indiquait un bénéfice net de 980 millions d'euros. Les estimations annoncées ce matin pèseront 939 millions de dépréciations opérées sur les actifs des divisions hongroise et roumaine. L'institut a également annoncé qu'il ne verserait pas de dividende "avant au moins un an" afin de pouvoir rembourser l'aide (égale à 1,2 milliard d'euros) reçue du gouvernement autrichien. Erste Group est le deuxième plus grand établissement de crédit d'Europe de l'Est. La Banque est présente non seulement en Hongrie et en Roumanie, mais également en République tchèque et en Croatie. La nouvelle de l'utilisation du fonds de sauvetage pour nationaliser la Proton Bank grecque fait chuter les actions des banques grecques, craignant que d'autres prêteurs ne suivent cet exemple : Piraeus Bank chute de 21 %, Alpha Bank de 12,8 %.

LA COURSE A UNICREDIT EXPLOSE : +12,21%
BOOM DE L'INDUSTRIE DANS LA FINALE. FIAT EN HAUSSE DE 5,98 %

Face au déclin général des banques européennes, le bond des banques italiennes se fait encore plus remarquer : les italiennes évoluent à contre-courant. Unicredit, le plus exposé à l'Europe de l'Est, est en tête de l'indice avec +12,21%, suivi de Banco Popolare +3,71% et Ubi +2,91%. Intesa Sanpaolo gagne également en parts de marché +5,72%. Les assureurs sont tous positifs : Generali +2,18%, Fondiaria-Sai +2,91%, en reprise après l'avertissement. Unipol marque +4,65%. Toujours sur la Piazza Affari, les actions pétrolières progressent dans le sillage de la hausse du pétrole brut : Eni progresse de 2,2%, Saipem de 5,21%. Tenaris fait encore mieux +2,67%. Les actions du premier producteur mondial de tuyaux pour l'industrie pétrolière ont profité du rallye du pétrole brut et de la promotion de Bank of America, qui a annoncé vendredi avoir relevé sa recommandation d'acheter au neutre. Boum final pour Fiat qui progresse de 6,21%, Pirelli +4,26%. StM 5,67 %. Fiat Industrial a également bondi de +3,52% après une séance en baisse après l'annonce que Scania réduirait la production de camions en Europe à partir de novembre en raison de l'affaiblissement de la demande. Buzzi confirme sa croissance +5,44%. Brillant au lieu de Prysmian +5,58%. Enel progresse de 2,34%, soutenu par Cheuvreux qui l'inclut parmi ses valeurs préférées. Parmi les titres mineurs, la galaxie Gavio se démarque, engagée dans le match d'échecs face à Impregilo : Auto To-Mi +7,7%, Sias +5,5%.

SURPRISE : LE PIB DES ÉTATS-UNIS POUR GS MEILLEUR QUE PRÉVU
ET LA PRODUCTION INDUSTRIELLE ITALIENNE EST EN PLEIN ESSOR

Parmi les raisons du rebond de Wall Street, se distinguent les prévisions étonnamment positives de Goldman Sachs, qui a révisé à la hausse les estimations de croissance du PIB américain pour le troisième trimestre, les portant à +2,5%, contre +2%. Le taux de croissance attendu est presque le double des 1,3 % du T12 et, s'il se confirme, marquera la plus forte croissance en 2010 mois. Même en Italie, avec non moins de surprise, des données meilleures que prévu émergent. En août, mois critique pour les marchés et pour la situation politique, la production industrielle a inversé la tendance baissière amorcée au troisième trimestre 4,7 : +4,3 % en rythme annuel, +2011 % par rapport au mois précédent. Depuis le début de 3, le chiffre correspond à une croissance d'environ 3,6 %. Parmi les différentes catégories, la métallurgie, la fabrication de moyens de transport et la pharmacie se sont très bien comportées. Les prévisions, à ce stade, tablent sur un rappel en septembre : la demande d'électricité, corrélée à la production industrielle, avait marqué +5 % en août et fait état de +XNUMX % en septembre. Septembre devrait donc être un autre mois positif pour la production industrielle. Le boom est probablement plus lié à la reconstitution des stocks qu'à une augmentation effective de la demande finale : les entreprises disposent désormais d'un niveau minimum de stocks, ce qui contribue à soumettre le chiffre de la production à des variations brutales plus importantes.

EFFET POMME. AT&T FAIRE LE PLEIN AVEC L'IPHONE 4S
SAMSUNG, EN SIGNE DE DEUIL, REPORTE LE CONCURRENT

 La longue vague d'émotion produite par la mort de Steve Jobs continue de produire des effets. AT&T a grimpé de 1,5 % après avoir annoncé la vente de plus de 200.000 4 unités du dernier téléphone d'Apple, l'iPhone 12S, au cours des XNUMX premières heures de commercialisation. AT&T dit avoir reçu une "demande exceptionnelle" pour le téléphone portable lancé la veille du décès du fondateur d'Apple, Steve Jobs. Pendant ce temps, le concurrent coréen Samsung de la firme de Cupertino a annoncé aujourd'hui qu'il avait retardé le lancement du nouveau smartphone qui utilise la dernière version du système d'exploitation Android de Google, comme un acte de sensibilité face à la mort de Steve Jobs.

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