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Travaux : le relais générationnel est en marche, le Piémont montre la voie

Le relais, qui démarre dans le Piémont, est une mesure de solidarité utile pour favoriser le roulement générationnel au sein des entreprises - Les travailleurs de plus de 50 ans transforment leur contrat de travail en temps partiel et l'entreprise procède à l'embauche en CDI (aujourd'hui à protection croissante) d'un ou plusieurs jeunes chômeurs âgés de 18 à 32 ans.

Travaux : le relais générationnel est en marche, le Piémont montre la voie

Bien que nous soyons un pays qui vieillit rapidement, avec de nombreux chômeurs et peu de renouvellement des générations, un signe d'espoir est enfin arrivé : non seulement les données récentes de l'Istat révèlent que le chômage est en baisse, mais Eurostat a ajouté qu'en Italie, la baisse la plus importante du chômage dans la toute l'Union européenne est enregistrée.

On est encore à des évolutions marginales en pourcentage, mais c'est le premier signe que les dispositions du Jobs Act (CDD acausal, simplification de l'apprentissage, contrats avec des protections croissantes) redonnent confiance dans le marché : les travailleurs ne peuvent plus se sentir » précaires » et les entreprises peuvent à nouveau considérer leurs travailleurs comme des « ressources » dans lesquelles investir et retenir.

Une autre initiative qui peut contribuer à augmenter les opportunités d'emploi est maintenant donnée dans le Piémont par le lancement du "relais générationnel" entre les travailleurs, une mesure de "solidarité" qui vise le roulement générationnel au sein des entreprises et qui prévoit la transition vers la partie- temps des travailleurs de plus de XNUMX ans contre l'embauche permanente, même en apprentissage, de jeunes chômeurs : la couverture « courte » est partagée et la cohésion sociale entre les générations est préservée.   

L'initiative est gérée par l'Agence pour le travail du Piémont et financée par 3 millions d'euros attribués à la Région du Piémont dans le cadre du projet national "Welfare to work".   

Les bénéficiaires du "relais" sont, d'une part, les travailleurs "mûrs" de plus de 50 ans, qui sont dans la force depuis au moins 5 ans dans des entreprises basées ou avec des unités de production dans le Piémont et qui remplissent les conditions de retraite établi par la législation en vigueur dans un délai maximum de 36 mois et minimum de 12 mois, d'autre part, les jeunes chômeurs âgés de 1 à 18 ans (sans préjudice des limites d'âge fixées pour l'apprentissage).

Plus précisément, le mécanisme de « relais » prévoit que :

a) d'une part, un ou plusieurs travailleurs "matures" s'engagent avec l'entreprise, sur la base du volontariat et d'un accord spécifique signé à l'agence pour l'emploi, à transformer leur contrat de travail à durée indéterminée en temps partiel, avec réduction du temps de travail heures, "horizontales" ou "verticales", n'excédant pas 50 %. En échange, l'INPS leur verse un certain nombre de mois de cotisations complémentaires (à titre de cotisation volontaire) d'un minimum de 12 à un maximum de 36 mois. Par ailleurs, le plafond d'intégration des cotisations peut également être plus élevé, lorsque, pour les mois supérieurs à 36 ans, la cotisation volontaire provient de différentes formes de financement, y compris privées. Cependant, l'engagement de l'entreprise à identifier des solutions pour garantir le travailleur « mature » en cas d'évolution réglementaire concernant l'accès aux prestations de retraite doit rester ferme.

Enfin, lorsque l'accord entre les parties le prévoit, le travailleur "d'âge mûr" peut s'engager à accompagner l'insertion professionnelle du jeune nouveau salarié dans l'entreprise, en remplissant pour lui la fonction de tuteur/mentor.

b) parallèlement, l'entreprise procède à l'embauche, au sein de la même unité de production ou d'une autre unité de production présente dans la région, d'un ou plusieurs jeunes en CDI (aujourd'hui à protection croissante) ou en contrat d'apprentissage simplifié (sous réserve que la fin de la formation soit garantie, quelle que soit la durée de l'intervention du "relais générationnel"). 

L'opération doit conduire à un solde d'emploi positif dans l'entreprise, c'est-à-dire à une augmentation du volume total d'heures de travail, calculé en comparant le total des heures de travail à temps partiel des travailleurs "mûrs" à celui des jeunes embauchés. Le solde positif doit être garanti pendant toute la durée de la période pendant laquelle le complément de cotisation est versé : en cas d'échec, l'entreprise doit procéder à une nouvelle embauche dans les 30 jours ouvrables (sinon, elle sera tenue de verser à l'INPS le complément de cotisation due, ou, en accord avec le travailleur "mûr", de le réintégrer à temps plein).

De plus, étant lié à la durée du travail, le calcul du solde d'emploi est indépendant du nombre de travailleurs concernés : il est donc possible qu'un solde positif découle également de l'embauche d'un nombre de jeunes inférieur à celui des « adultes " les travailleurs qui acceptent la réduction du temps de travail.

Les entreprises situées dans la zone du Piémont, selon l'avis public régional publié ces derniers jours, pourront déposer une demande d'adhésion à l'initiative "relais générationnel" jusqu'au 30 juin 2015, en informant également les représentants syndicaux internes ou, en leur absence, aux plus représentatifs au niveau territorial et déclarant son engagement à transformer le contrat de travail des travailleurs "mûrs" qui ont volontairement adhéré à l'initiative en contrats à temps partiel et l'embauche connexe d'un ou plusieurs jeunes chômeurs/chômeurs.  

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