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Alerte de la Banque d'Italie : "65% de familles en difficulté"

Deux analyses de la Banque d'Italie tirent la sonnette d'alarme sur les ménages italiens : "65% des ménages estiment que leurs revenus sont inférieurs au nécessaire" - "Le taux d'épargne des ménages baisse, tandis que le pourcentage d'épargne négative augmente" - "La crise a creusé l'écart dans la répartition des richesses ».

Alerte de la Banque d'Italie : "65% de familles en difficulté"

Pour 65 % des familles italiennes, leurs revenus sont inférieurs au nécessaire, tandis qu'un certain pourcentage de ménages n'arrivent pas à couvrir leur consommation. Lancer l'alarme est la Banque d'Italie, au sein de deux études qui font référence à la situation à fin 2010. En crise notamment les jeunes et les locataires, pour lesquels une augmentation encore plus importante est enregistrée.

nell 'Enquête mensuelle sur la confiance des consommateurs la difficulté des familles à pouvoir épargner est évidente, du fait de la baisse du revenu disponible. De plus, la crise aurait creusé l'écart dans la répartition des richesses. La "part de la richesse nette détenue par le décile le plus riche - lit l'étude de la Banque d'Italie - est passée entre 2008 et 2010 de 44 à 46,1%, tout comme celle détenue par le quartile inférieur est passée de 54,9 à 58,3%

Le « taux d'épargne des ménages consommateurs est passé de 12,1 % à 9,7 %», entre 2008 et 2010, contre 23,8 % en 1991, tandis que le pourcentage de noyaux à épargne négative a augmenté, « augmenté de près de trois points entre 2008 et 2010, jusqu'à 22 %.

En 2010, le pourcentage de ménages qui, en cas de perte d'emploi, disposeraient d'un patrimoine préjudiciable suffisant pour vivre au seuil de pauvreté pendant au moins 6 mois était de 9 %. Une part qui monte à 15% pour les jeunes et 26% pour les locataires.

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