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La spéculation redécouvre les obligations grecques : taux à 17,03%

Les taux des obligations grecques à 30 ans passent de 17 % en juin à 60 % en octobre, doublant le capital des fonds spéculatifs qui ont acheté XNUMX milliards d'obligations grecques

La spéculation redécouvre les obligations grecques : taux à 17,03%

Pas seulement de mauvaises nouvelles en provenance de Grèce. Le rendement des titres publics grecs à dix ans (obligations) a chuté de 13 % : précisément à 17,03 %. Début juin, il était supérieur à 30 %.

Que signifie cette baisse des obligations grecques à 30 ans ? Cela signifie simplement qu'une obligation émise par Athènes d'une valeur nominale de cent vaut désormais plus de 19 cents : fin août, elle valait 15 et début juin encore moins de XNUMX cents.

Essentiellement, ceux qui ont acheté des obligations d'État grecques au début de l'été auraient plus que doublé leur capital aujourd'hui. Bien sûr, investir dans des actions grecques est très risqué.

Selon le Corriere della Sera d'aujourd'hui, ils auraient surtout investi dans les actions grecques des hedge funds américains (des fonds qui font des paris risqués pour gagner beaucoup et rapidement) car la sortie de la Grèce de l'Union européenne devenait moins probable : c'est-à-dire d'ici à la seconde plan de sauvetage effectué par l'UE et le Fonds monétaire international, et après les élections de juin remportées par Samaras.

Évidemment, si la Grèce était sortie du marché européen, la valeur de la drachme se serait considérablement effondrée, enregistrant des pertes immenses.

Ces hedge funds américains, spécialisés dans la dette à haut risque, ont commencé cet été à acheter 60 milliards d'obligations d'État grecques à dix ans (sur 300 disponibles) qui ne sont pas entre les mains de la Banque centrale européenne et des gouvernements qui ont sauvé Athènes.

Ces investisseurs sont dans une certaine mesure d'accord avec le chef de l'ultra-gauche grecque, Alexis Tsipras, qui a soutenu que Merkel et ses créanciers ne feraient qu'aboyer mais pas mordre, n'expulsant ainsi pas la Grèce de l'Union européenne.

Cependant, Athènes ne profitera pas de ces baisses de taux puisqu'à 15% et plus elle reste coupée des marchés.

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