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La famille italienne de moins en moins garante du bien-être : seule une sur deux parvient à joindre les deux bouts

Pratiquement aucune famille n'est riche, la moitié arrive à peine à joindre les deux bouts, une sur vingt est obligée de recourir à des emprunts et des dettes. C'est ce qui ressort de l'étude, réalisée par l'Ania – Consumers Forum en collaboration avec l'Université de Milan, qui a conduit à l'élaboration d'un 'Indice de vulnérabilité économique des familles'

La famille italienne de moins en moins garante du bien-être : seule une sur deux parvient à joindre les deux bouts

C'est une étude de Forum Ania-Consumers en collaboration avec l'Université de Milan, présenté aujourd'hui à Milan, pour donner une image plutôt décourageante du bien-être des familles italiennes.

Selon cette recherche, la moitié des familles arrivent à peine à joindre les deux bouts, mais il y a un dramatique 94% de familles qui se trouvent, selon les données d'assurance, dans des conditions de faiblesse économique.

"La pauvreté est arrivée dans un sujet comme la famille qui, il y a encore quatre-cinq ans, était le gardien de notre richesse", a commenté le président de Censis, Giuseppe De Rita.

Mais ce n'est pas tout : il ressort aussi de l'analyse que 24% des ménages ne seraient pas en mesure de faire face à des dépenses imprévues d'un montant important, tandis que 70% ne pourraient y faire face que difficilement ou très difficilement.

Dans des conditions de 15% des familles rencontrent les plus grandes difficultés qui mensuellement doivent affecter l'épargne pour survivre et le 6,1% de ceux qui rencontrent tellement de difficultés qu'ils doivent demander de l'aide et des prêts.

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