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Jobs act : code des contrats, ce qui change pour Co.co.pro et Co.co.co

Le décret d'application portant réforme des contrats, opérationnel depuis hier, a été publié au Journal Officiel. Les nouveautés importantes concernent les Co.co.co qui restent dans leur forme la plus authentique et les Co.co.pro qui ne peuvent plus être utilisées pour les nouvelles embauches. Cependant, des incertitudes et des doutes subsistent quant à leur application correcte. Ici le décret

Jobs act : code des contrats, ce qui change pour Co.co.pro et Co.co.co

Avec le décret d'application de la loi sur l'emploi, approuvé en Conseil des ministres le 11 juin et opérationnel depuis hier, le Gouvernement a réaménagé les types de contrats de travail existants. La nouvelle réglementation introduit des innovations importantes en matière d'embauche, mais laisse également place à de nombreuses incertitudes. La question que se posent toutes les entreprises est : qu'est-ce qui change avec les derniers décrets d'application ? Quels types de contrats seront disponibles pour les nouvelles recrues ? Quels changements pour les contrats existants ? Après avoir expliqué ce qui change pour les contrats subordonnés à durée déterminée et à durée indéterminée Passons maintenant à l'épineuse question des collaborations. 

CO.CO.PRO

Il décret législatif prévoit qu'"A partir du 1er janvier 2016, la discipline de la relation de travail subordonnée s'applique également aux relations de collaboration qui prennent la forme de services de travail exclusivement personnels et continus, de contenu répétitif et dont les modalités d'exécution sont organisées par le client également en référence à la heures et lieu de travail ». A compter de l'entrée en vigueur du décret législatif approuvé par l'arrêté ministériel du 11 juin il ne sera plus possible d'activer un contrat co.co.pro, mais ceux déjà en place pourront atteindre des délais réguliers.

A partir du 1er janvier 2016 les contrats co.co.pro qui présentent les trois caractéristiques typiques de la relation de travail subordonnée exclusivité personnelle, continuité et hétéro-organisation (c'est-à-dire l'aménagement des lieux et du temps de travail par l'employeur) seront transformés en contrats de travail. Toutefois, les collaborations restent soumises à ces dispositions :

  • objet de conventions collectives; 
  • effectués par des professionnels agréés ; 
  • en faveur des associations sportives amateurs et des clubs rattachés aux fédérations et organismes reconnus par le CONI ; 
  • des membres des organes d'administration et de contrôle des sociétés et par les membres des collèges et commissions. 

Les employeurs qui entre le jour de l'entrée en vigueur des décrets législatifs et le 1er janvier 2016 transformeront un contrat de collaboration continue et continue, même sur une base de projet ou avec un numéro de TVA, en un contrat subordonné à durée indéterminée bénéficieront de l'extinction des délits administratifs, contributifs et fiscaux liés à l'utilisation incorrecte de la collaboration, à l'exception des éventuelles infractions constatées avant l'embauche. Pour bénéficier de cette amnistie, il est toutefois nécessaire que le travailleur mette par écrit qu'il renonce à toute prétention relative à la relation de travail antérieure tandis que l'employeur ne peut pas licencier le salarié pendant 12 mois sauf pour des motifs subjectifs justifiés.

« Quand un employeur – explique l'avocat Giuseppe Cucurachi – dit au salarié quand travailler et où travailler, le salarié ne se retrouve inévitablement plus à coordonner son activité. S'il y a quelqu'un qui organise mon travail et que je suis soumis à des limites, en pratique je suis un salarié. Le 2016er janvier XNUMX est le tournant des collaborations dans lesquelles il y a de l'hétéro-organisation, mais il est inévitable que d'ici là il puisse y avoir une correction du tir pour ceux qui veulent continuer ces collaborations ».

CO.CO.CO

La nouvelle discipline qui réaménage les contrats de travail cependant, cela laisse la collaboration coordonnée et continue vivante dans sa forme authentique, l'ancien co.co.co pour être clair. Pour un travailleur indépendant il y a donc la possibilité d'entamer une collaboration continue et coordonnée dont le but n'est pas la réalisation d'un projet (sinon ce serait une co.co.pro.), mais la fourniture d'un service à l'entreprise dans le temps et les lieux décidés par le travailleur.

Me Cucurachi précise le profil de la collaboration toujours en vigueur : « Il n'y aura plus besoin de projet, il n'y aura plus besoin de délai, ce n'est pas anodin. Le fait qu'il y ait un résultat final nous a obligés à aller identifier un horizon temporel qui est évidemment très compliqué à définir. Tout cela échoue, simplifiant la vie du client de ce point de vue, car il n'est pas nécessaire d'identifier un projet, mais il n'est pas non plus nécessaire d'indiquer un terme pour la relation. Un élément de simplification important ».

En conclusion donc, les nouveautés pour co.co.pro sont essentiellement au nombre de trois :
– à compter de l'entrée en vigueur des décrets d'application, les contrats co.co.pro ne seront plus utilisables pour les nouvelles embauches. Au lieu de cela, les co.co.co restent dans leur forme authentique ;
– à compter du 2016er janvier XNUMX, les contrats qui présentent les trois caractéristiques du travail subordonné (exclusivité, hétéro-organisation et continuité) seront soumis à la discipline du travail subordonné ;
– dans la période transitoire de l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation jusqu'au 31 décembre, l'employeur peut transformer les co.co.pro en contrats de travail et bénéficier de l'amnistie des infractions antérieures.

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