Partagez

Incitations fiscales néerlandaises pour les entreprises

Les avantages fiscaux qui attirent les investissements productifs aux Pays-Bas favorisent les retombées et les synergies entre les entreprises locales et étrangères, visant à établir un environnement économique hautement compétitif et efficace.

Incitations fiscales néerlandaises pour les entreprises

Si, en général, dans le choix d'emplacement d'entreprise les incitations fiscales importent moins que d'autres facteurs tels que la taille du marché, les coûts et la qualité de la main-d'œuvre, il n'en va pas de même pour les pays ayant une structure économique similaire. Voici donc le cabinet d'avocats van der Waal résumé les principales incitations fiscales pour les entreprises italiennes souhaitant investir aux Pays-Bas, comme on peut le lire dans la brochure.

Tout d'abord, les sociétés constituées en vertu du droit néerlandais ou ayant sur le territoire de l'État sont considérées comme résidentes siège effectif de l'administration. Dans ce cas, tous les produits, où qu'ils aient été produits dans le monde, contribuent à la formation du revenu (principe de taxation mondiale). Le régime fiscal auquel sont soumises les sociétés néerlandaises prévoit l'application d'unimpôt ordinaire proportionnel à 30% des bénéfices reçu jusqu'à 113.445 35 euros et XNUMX % des montants supérieurs. Les revenus générés par la société sont donc soumis à une imposition complète. Il est déterminé en comparant l'entité des capitaux propres au début et à la fin de l'année de référence. Les dividendes distribués aux actionnaires sont généralement non déductibles et, par conséquent, n'érodent pas l'assiette fiscale.

L'exonération de participation il concerne tous les avantages, représentés par tout type de dividende ou de plus-value, générés par les participations concernées, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du territoire néerlandais. Les participations sont conditionnelles par le fait que le pourcentage du capital social détenu par les Néerlandais n'est pas inférieur à 5 %. Le patrimoine immobilier de la filiale ne doit pas représenter plus de 10% du total du patrimoine, la participation ne doit pas être détenue exclusivement à des fins d'investissement (investissement de portefeuille), les sociétés bénéficiaires doivent avoir la personnalité juridique et un capital représenté par des actions. Celui-ci doit déduire l'impôt sur le revenu dans le pays de résidence et la société mère néerlandaise ne doit pas effectuer, sur une base exclusive, de négociation d'actions. De plus, tous les coûts associés à une participation sont déductibles d'impôt. Contrairement à de nombreux autres pays européens, aucune période de détention minimale n'est requise. Enfin, il convient de noter que l'applicabilité de cette règle a été exclue aux sociétés de droit néerlandais qui détiennent au moins 25 % d'une autre société résidente d'un autre pays de l'UE dans le seul but de bénéficier de l'exonération en ce qui concerne les dividendes de sociétés résidant dans des pays hors UE, auxquels l'exonération de participation ne pourrait pas s'appliquer directement.

Les Pays-Bas disposent d'un vaste réseau de traités, signés avec plus de 60 pays, visant à éviter la double imposition, grâce à laquelle le montant des retenues à la source sur les dividendes versés par une filiale à la société mère néerlandaise est ramené à zéro. Dans tous les autres pays qui ne prévoient pas une telle réduction, le taux de retenue à la source sur les dividendes est fixé entre 5 % et 15 %.

Le système fiscal néerlandais rend possible un type de fiscalité au niveau du groupelorsqu'une société est imposée comme un groupe avec une ou plusieurs de ses filiales. Les pertes d'une entreprise peuvent alors être compensées par les bénéfices d'une autre entreprise du groupe, tandis que les immobilisations peuvent, en principe, être transférées d'une société du groupe à une autre en franchise d'impôt. Cette simplification donne une seule déclaration de revenusplutôt que des déclarations distinctes pour chaque société du groupe.

Un autre grand avantage est la possibilité d'obtenir un avis fiscal préventif. Il s'agit d'un document délivré par l'administration concernant les conséquences fiscales d'un projet de construction ou d'activité qui prend généralement la forme d'un accord de détermination préalable entre l'administration fiscale et le contribuable. Ce document engage l'administration fiscale à imposer les activités du contribuable de la manière préalablement déterminée, avec la certitude quant aux conséquences fiscales d'une transaction ou d'un investissement. Les avis fiscaux sont généralement rédigés et négociés par des conseillers fiscaux néerlandais spécialisés.

Contrairement à de nombreux autres pays, le droit fiscal néerlandais ne prévoit pas pas de retenue à la source sur les redevances et intérêts sortants. Par ailleurs, la taxe de 0,55% sur la transmission de capital à une société a été supprimée. Cela signifie que l'apport de capital à une société au moment de sa constitution, ainsi que lors de toute intégration ultérieure du capital social, ne sera pas soumis à l'impôt.

Les Pays-Bas offrent une facilité spéciale pour les travailleurs immigrés, la soi-disant "30% décret», accordée pour une durée maximale de huit ans, qui permet à l'employeur une exonération égale à 30 % de la rémunération du salarié. Le décret de 30 % s'applique à la fois aux travailleurs peu qualifiés embauchés aux Pays-Bas alors qu'ils sont encore à l'étranger, et aux travailleurs de niveau moyen ou élevé.

Enfin, grâce au mécanisme de table d'inversion, la taxe sur la valeur ajoutée due pour les importations en provenance de pays tiers n'a pas à être déclarée et payée au moment de l'importation, mais est incluse dans la déclaration de TVA périodique. L'entrepreneur peut ainsi déclarer le montant de la TVA due pour les importations dans le cadre de la déclaration périodique, mais peut également en déduire ce montant, avec des avantages considérables pour la liquidité de l'entreprise.

Holland présente, à côté du stabilité macroéconomique, l'un des taux de chômage les plus bas de la zone euro. D'où la création d'un environnement économique et politique, où émergent des objectifs clairs et cohérents et une synergie efficace entre les agents nationaux et étrangers, représente l'un des exigences institutionnelles le plus important pour générer des externalités compétitives à la fois pour les investisseurs et pour les travailleurs eux-mêmes.

Passez en revue