C'est désormais pratiquement certain : Ollanta Humala, un ancien militaire d'origine indienne, est le nouveau président du Pérou. C'est un tournant historique : la gauche revient au pouvoir 36 ans après la chute du régime du général Juan Velasco Alvarado, à la suite d'un coup d'État.
Jusqu'à présent, 78% des sièges ont été comptés. Et l'ex-colonel Humala peut compter sur 50,5 % de préférences. Il bat sa rivale Keiko Fujimori, fille du notoire Alberto, aujourd'hui incarcéré, expression de la droite nationaliste. Humala promet une "transformation majeure" de l'économie péruvienne, afin de rendre le pays moins dépendant du secteur minier. Il vise également une meilleure répartition des richesses, après que le Pérou a connu une croissance au rythme chinois pendant des années.