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En prévision du sommet Merkel-Sarkozy, la BCE et Google calment les marchés le XNUMX août

par Elena Bonanni – En vue du sommet Merkel-Sarkozy, deux faits rassurent les bourses en Europe et aux USA : l'annonce des 22 milliards utilisés par la BCE pour acheter des BTP et des Bonos et le rachat de Motorola Mobility par Google pour 12,5 milliards de dollars . En Europe toutes les listes positives. Demain Milan rouvre. Le spread Btp-Bund reste toujours inférieur à 270 bps.

EN ATTENTE DU SOMMET MERKEL-SARKOZY

Alors que Milan est fermé pour la mi-août, les principales bourses européennes clôturent la troisième séance consécutive en territoire positif cherchant un rebond après des semaines de baisses violentes qui ont poussé les bourses à leurs plus bas niveaux ces deux dernières années, alors que les listes mondiales étaient secoué par la crise des subprimes et la faillite de Leheman Brothers. Le Ftse 100 clôture en hausse de 0,57%, le Dax 0,41%, le Cac 0,78% et l'Ibex 0,71%

Pour maintenir les Bourses en territoire positif, malgré quelques incertitudes en fin de matinée, d'abord le bon ton des marchés asiatiques et les données sur le PIB japonais, puis l'ouverture à la hausse de
Wall Street et la publication des données de la BCE sur l'achat d'obligations d'État.

Dans la matinée, le Hang Seng de Hong Kong a clôturé à +3,26%, Shanghai à +1,3%, Shenzen à +1% et le Nikkey de Tokyo à +1,4%. Et c'est précisément du Japon que sont arrivées des assurances supplémentaires sur la tendance de l'économie, après que les données macroéconomiques américaines des dernières semaines et la dégradation de Standard & Poor's ont semé de nouvelles craintes concrètes pour l'économie mondiale. Les données sur le PIB qui ont confirmé la récession, se sont avérées plus élevées au deuxième trimestre
attentes des analystes (-0,3% sur le trimestre précédent contre -0,9% au trimestre précédent).

Pourtant, les propos du porte-parole de Merkel sont venus brider les tarifs, même brièvement (Londres aplati à la parité, Madrid, Paris sont devenus négatifs et Francfort a ralenti en dessous de 1%, les ventes ont pesé sur les banques et les voitures), Steffen Siebert qui a refroidi baisse des attentes sur le sommet Mekel-Sarkozy de demain. Siebert a prévu que les euro-obligations (espérées par le ministre de l'Economie Giulio Tremonti) ne feront pas l'objet du sommet et qu'aucune décision spectaculaire n'est attendue de la réunion.

Les données officielles de la BCE se sont chargées de raviver l'ambiance sur les marchés financiers : la semaine dernière, la Banque centrale européenne a acheté des obligations d'État pour 22 milliards d'euros afin d'apaiser les tensions sur les obligations de l'Italie et de l'Espagne. C'est nettement plus que les 16,5 milliards dépensés en mai 2010 pour acheter des obligations d'État grecques au cours de la première semaine du programme d'obligations d'État. Et cela dépasse les attentes des analystes et économistes qui parient sur une dépense d'environ 15 milliards d'euros.

Après l'intervention de la BCE et la manœuvre de 45 milliards d'euros du Gouvernement en 2012-2013, le spread BTP-Bund 267 ans reste stable aux alentours de 5 points de base avec un rendement autour de XNUMX%.

Les CDS, c'est-à-dire les instruments pour s'assurer contre le risque de défaut d'un pays, profitent également d'un plus grand assouplissement sur la crise de la dette des pays de l'UE et le taux de change euro/dollar est à 1,4308
contre 1,423 vendredi.

GOOGLE ACHETER MOTOROLA MOBILITY

BUFFET DEMANDE PLUS D'IMPÔTS POUR LES PLUS RICHES

Alors que les actions européennes ont montré des signes d'incertitude, les contrats à terme à Wall Street sont restés positifs. Le Dow Jones a ensuite ouvert en hausse de 0,98%, le S&P500 en hausse de 0,94% et le Nasdaq en hausse de 0,54%. Actuellement, le Dow Jones est en hausse de 0,79% et le Nasdaq en hausse de 0,08%.

La journée de bourse outre-mer a été marquée par l'acquisition par Google (-2% sur le Nasdaq) de Motorola Mobility (+41% sur le Nyse) pour 56 milliards de dollars (12,5 euros par action, 40% de plus
par rapport au cours de clôture de l'action Motorola vendredi dernier).
Selon les données de Bloomberg, il s'agit de la plus grande opération du secteur d'au moins la dernière décennie. Une décision qui permettra à Google de concurrencer les iPhones d'Apple.

En attendant, le débat sur l'accord conclu in extremis (et vers le bas) entre démocrates et républicains pour relever le plafond de la dette se poursuit. Warren Buffet prend également le terrain avec une proposition surprise tirée des pages du New York Times : augmenter les impôts des Américains ayant un revenu supérieur à un million de dollars par an et frapper encore plus durement ceux qui déclarent plus de 10 millions de dollars. Le tout pour ne pas toucher aux investissements et aux emplois. "Nos dirigeants ont demandé un sacrifice partagé - a commenté Buffett - mais quand j'ai demandé des explications, j'ai été épargné. J'ai demandé à mes amis super riches à quels sacrifices ils s'attendaient. Et eux aussi
ils n'ont pas été touchés." "Alors que de nombreux Américains ont du mal à joindre les deux bouts - a-t-il poursuivi - nous, les super-riches, continuons de bénéficier d'allégements fiscaux spéciaux." La charge fiscale pesant sur Buffett était de 2010 % du revenu imposable en 17,4, tandis que celle de 20 travailleurs se situait entre 33 et 41 %.

A MILAN APPUYER SUR LA MANŒUVRE

Et le débat sur qui paie pour l'assainissement des finances publiques se poursuit plus que jamais en Italie, dans les jours qui ont suivi la présentation (bourse fermée) du nouveau budget de 45 milliards entre 2012 et 2013 jugé par beaucoup comme injuste et déséquilibré sur les classes moyennes et sur ceux qui paient déjà cher. En attendant, le feu vert de Bruxelles est arrivé, qui demande cependant au gouvernement de s'engager à trouver un large consensus et des délais rapides. Demain, le verdict passe à Piazza Affari.

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