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Groupama quitte également la Société Générale, pas de commentaire sur Mediobanca

Le groupe d'assurance mutuelle a vendu les 1,86 % de Sg encore en sa possession - Cette opération s'inscrit dans le cadre du plan de renforcement du bilan - On ne sait rien du sort de la participation dans Mediobanca, soit 4,93 % de la valeur comptable nette de 147 millions d'euros

Groupama quitte également la Société Générale, pas de commentaire sur Mediobanca

De moins en moins de France pour Groupama. Le groupe d'assurance a cédé sa participation résiduelle dans la Société Générale - dont il a longtemps été le principal actionnaire institutionnel - pour une valeur totale de 517,8 millions d'euros, poursuivant son action de renforcement du bilan.

La vente a eu lieu dans le cadre d'un placement privé auprès d'investisseurs institutionnels gérés par Goldman Sachs International et HSBC. L'opération "s'inscrit dans le cadre du rééquilibrage du portefeuille d'actifs de Groupama annoncé fin 2011", a expliqué la société.

Par ailleurs, la cession s'inscrit dans "la stratégie de performance qui permettra au groupe de renforcer ses marges de manœuvre financières et de réduire son exposition au risque de marché".

Pas de nouvelles en revanche du côté de Mediobanca. On ne sait pas si même les 4,93% détenus dans Piazzetta Cuccia et apportés à l'accord de syndication pourraient être inclus dans la "stratégie de rééquilibrage" de l'exposition actions et donc à leur tour vendus, par le siège parisien de Groupama - consulté par Radiocor - un "pas de commentaire" est arrivé.

Dans les comptes 2012 de Groupama, la participation dans Mediobanca avait une valeur nette comptable de 147 millions contre une juste valeur de 198 millions avec une « réserve de réévaluation », soit une plus-value latente, de 51 millions. Le pacte d'actionnaires de Mediobanca expire à la fin de l'année et toute annulation doit être reçue d'ici septembre.

Durement touché par des participations en Grèce en 2011 et 2012, Groupama s'est engagé dans un plan de cessions qui a déjà vu la cession de filiales au Royaume-Uni et en Espagne.

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