Entre les actionnaires et le PDG Mario Greco "il n'y a jamais eu de conflits, je peux vous le dire car je connais très bien les autres actionnaires". Ainsi Leonardo Del Vecchio, propriétaire de Luxottica et actionnaire important de Generali. Sur la décision de Greco de quitter Il Leone pour devenir PDG de Zurich, Del Vecchio note que "si on quitte le numéro deux (du groupe suisse, ndlr) et qu'on vient en Italie de Generali et qu'on revient ensuite comme numéro un, moi aussi j'aurais fait le même chose".
En revanche, ajoute Del Vecchio interrogé dans le centre de Milan, « je dois dire que quand on sort c'est clair qu'il déclare ce qu'il veut. Si je quitte ma femme, je ne dis pas que ma femme est la meilleure femme du monde, je dirai qu'elle a des défauts. C'est son choix qui coïncide – combinaison – avec le fait qu'il était auparavant à Zurich. Mais – ajoute-t-il – je n'aurais pas dit les bêtises qu'il a dites, comme dire qu'ils voulaient le virer. Parce que ce n'est absolument pas vrai. Il avait un contrat sur la table pour deux mois, il pouvait le signer s'il le voulait ».
Del Vecchio est également intervenu sur la présidence de Leo, estimant qu'il n'en faut pas une "forte" : "Le président d'une entreprise comme Generali est important du point de vue de la gestion, de la transparence et du respect de la loi. Galateri va bien ».
