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Generali à toute allure (mais pas en Bourse) : grâce au Btp, le portefeuille vaut 1,8 milliard de plus

L'excellente performance du Lion au trimestriel (bénéfice net en hausse de 37,3% sur les neuf premiers mois) n'excite pas Piazza Affari - Mais en attendant que la révolution opérée par Greco en un temps record commence à produire des résultats visibles même dès le à l'extérieur, les actionnaires ont plus d'un motif de réconfort : grâce au Btp, le portefeuille vaut 1,8 milliard de plus.

Generali à toute allure (mais pas en Bourse) : grâce au Btp, le portefeuille vaut 1,8 milliard de plus

GENERALI A TOUTE “VIE”. MAIS LE SAC FREINE. GRÂCE AU BTP LE PORTEFEUILLE VAUT 1,8 MILLIARD DE PLUS

« Ces résultats témoignent de la qualité de l'activité, de la force de la marque et des réseaux de distribution de Generali. Je suis particulièrement satisfait de la performance du résultat opérationnel, notre indicateur clé, qui s'établit à 3,3 milliards. Nous sommes confiants d'atteindre un résultat opérationnel de fin d'année supérieur à 4 milliards d'euros, en ligne avec l'objectif annoncé ». Mario Greco, qui gouverne le Lion de Trieste depuis début août, commente ainsi les résultats des neuf premiers mois de 2012, année qu'il prévoit de clôturer avec un bénéfice d'exploitation compris entre 3,9 et 4,5 milliards d'euros.

En chiffres, la performance du trimestre peut être résumée comme suit : bénéfice net en hausse de 37,3% pour Generali sur les neuf premiers mois de l'année à 1,13 milliard d'euros, avec un total de primes en hausse de 1,8% 51 milliards, porté par l'assurance non-vie ' cours (+4,7%).

Des chiffres qui, à vrai dire, n'ont pas impressionné Piazza Affari où la part du Leone chute de 1,13% juste en dessous de la barre des 12,30 euros. Mais la réaction du marché ne dépend pas tant des résultats (les analystes prévoyaient une hausse des bénéfices entre 40 et 45%) que du fait que, du moins pour l'instant, aucune nouvelle n'est apparue sur le front des ventes (à commencer par la Banca della Svizzera Italiana jusqu'à la réassurance aux États-Unis) ou sur la stratégie choisie pour réaliser (et dans quel délai) le rachat de la part restante de Ppf, la coentreprise gérée avec Petr Kellner. Au-delà des indiscrétions, bref, il faudra attendre le business plan de janvier pour avoir des indications précises sur la route choisie par Mario Greco, depuis hier seul directeur général après le départ du conseil d'administration de Sergio Balbinot, devenu son adjoint dans le groupe. comité de direction, l'équipe internationale de dix cadres supérieurs qui se réunira une fois par semaine avec pour mission spécifique de définir les stratégies du groupe.

En attendant que la révolution organisationnelle opérée par Greco en un temps record commence à produire des fruits visibles même de l'extérieur, les actionnaires ont plus d'un motif de réconfort. A partir de la solidité du Lion, capable de résister à la conjoncture économique et aux intempéries. Le rapport combiné, en fait,  reste stable "malgré l'impact supérieur de 1,3 point des événements catastrophiques". Les capitaux propres ont augmenté de 24,1% à 19,2 milliards et le solvabilité 1 (la mesure de capacité à absorber d'éventuelles pertes) s'est amélioré à 140 % contre 130 % en juin et 117 % à fin 2011. Le résultat net est porté par le développement de la production et la croissance, tirée par la branche vie, du résultat opérationnel » et « l'amélioration du résultat des investissements, grâce notamment à des dépréciations moindres », explique le communiqué de Generali. Cette année, en effet, nous n'avons pas à faire face à la dévaluation (289 millions) des titres grecs ; la valeur du portefeuille de Generali, grâce au rebond des cours des titres publics et des actions détenues, est passée de 17,4 à 19,2 milliards.

Mais l'autre moteur de la croissance du résultat opérationnel a été le segment vie +16,5%% sur les neuf premiers mois (à 2,19 milliards), voire 43% au dernier trimestre. Chiffre pertinent aussi parce que les deux tiers sont dus au management du nouveau PDG, en poste depuis début août.

La collecte nette vie redevient positive à 1.142 378 millions après une collecte négative de 2,5 millions au premier semestre. Le bilan est particulièrement positif - précise Generali - compte tenu de la décision de ne pas renouveler certains contrats à la rentabilité insuffisante, comme cela s'est produit en Italie, où les financements ont chuté de 8,66% à 0,4 milliards, en France (- 7,3% à 4,2 milliards) et en Espagne ( -2,7%). L'Allemagne, en revanche, progresse (+10,1% à 1,6 milliards), tout comme l'Europe centrale et orientale (+1,24% à 67 milliard). En termes de résultat d'exploitation, la dynamique de la France se démarque (+348% à 6,2 millions). En Italie la progression est de 991% à 0,8 millions, tandis que l'Allemagne marque une baisse de 236% à XNUMX millions.

Dans les branches 'non-vie', le chiffre d'affaires s'élève à 17,4 milliards (+4,7%) et le résultat d'exploitation recule de 4,3% à 1,15 milliard, affecté par des événements catastrophiques qui pèsent pour 311 millions d'euros (96 millions sur les neuf premiers mois de 2011). Géographiquement, l'activité progresse de 7,5 % en Allemagne, où les primes s'élèvent à 2,68 milliards. En Italie, l'encaissement non-vie a baissé de 0,2% à 4,96 milliards, tandis qu'en France il a augmenté de 1,6% à 3,23 milliards.

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